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Phytothérapie

Fenugrec

Les anciens Egyptiens utilisaient déjà le Fenugrec pour donner de l’embonpoint, et l’Orient l’a employé de temps immémorial pour donner à se femmes la beauté plantureuse en honneur dans le monde oriental. Il entrait aussi dans l’alimentation des athlètes et des gladiateurs, afin de leur faire prendre du poids et de leur donner des mensurations avantageuses. Le Fenugrec est toujours utilisé pour faire engraisser les maigres, et ses propriétés reconstituantes le font apprécier au cours des convalescences de maladies infectieuses ou dans la tuberculose. Les Arabes l’emploient aussi comme aphrodisiaque. Bourquelot et Hérissey, d’autre part, ont signalé dans la graine la présence d’un ferment soluble particulier, agissant sur les hydrates de carbone pour les transformer en sucres réducteurs assimilables. Certains auteurs ont, en conséquence, préconisé l’utilisation de la graine de Fenugrec dans le traitement du diabète.
Le seul ennui réside dans l’odeur et le goût désagréables de la graine, attribués à l’action d’une diastase. On y remédie soit en stabilisant la plante fraîche, soit en traitant les graines par des dissolvants appropriés. On conseille aussi de faire germer la graine, puis de dessécher à four doux la graine germée.
Pour l’usage externe, le Fenugrec, adoucissant et émollient, révèle des propriétés résolutives non négligeables. Il mûrit et résout les abcès, les lymphangites, les panaris, les furoncles. Il est utilisé avec succès contre les plaques de cellulite souvent douloureuses. La farine de graines peut s’utiliser en cataplasme, comme la farine de Lin, certains trouvant même sa vertu curative supérieure à cette dernière.




Houx

La seconde écorce du Houx sert à préparer la glu (que l’on extrait aussi d’autres végétaux et en particulier des baies de Gui). Celle-ci est parfois employée pour ramollir, résoudre et faire mûrir les abcès et furoncles.
Les feuilles de Houx – et leur principe actif, l’ilicine – ont été vanté contre les rhumatismes et les fièvres intermittentes.
Les baies sont purgatives, mais ne sont plus guère employées, car elles provoquent parfois des vomissements.

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Le Petit Houx appelé aussi Houx frelon, est le fragon.




Ipecacuanha

Les effets vomitifs de l’Ipéca, dus à son principe actif, l’émétine, étaient connus des Brésiliens de temps immémorial. Il fut introduit dans la pharmacopée européenne, en 1672, par un médecin nommé Legras, qui en rapporta d’Amérique et le fit vendre par un pharmacien sous les noms de Béconquille, Mine-d’or et, surtout, Racine-d’or. Le XVIIème siècle employa beaucoup les propriétés vomitives de la nouvelle drogue.
On emploie l’Ipéca, comme vomitif, à haute dose dans les embarras gastriques, les empoisonnements. A petite dose, l’Ipéca est un expectorant et un décongestif, à employer dans les cas de congestion pulmonaire, bronchite, hémoptysie, coqueluche.
L’Ipéca entre dans le « sirop d’Ipécacuanha composé », appelé généralement sirop pectoral de Desessartz, et, avec la poudre d’Opium, il donne la « poudre de Dover », remèdes très populaires dans l’ancienne pharmacopée. Certains médecins utilisaient aussi les propriétés rubéfiantes de l’Ipéca dans des pommades telles que le »liniment de Hannay », composé concentrée, à raison de 100 g de plante par litre d’eau. Laisser infuser plusieurs minutes. Passer, ajouter 1,5 kg de sucre et laisser cuire jusqu’à l’obtention d’un sirop. Prendre 5 cuillerées à soupe par jour.



Euphraise

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Olivier de Serres, sur sa terre du Pradel, ne manque pas de cultiver l’Euphraise, « aussi appelée luminette pour être sa vertu esclairer les yeux ». L’eau distillée d’Euphraise officinale ou la simple décoction avaient grande réputation pour guérir l’ophtalmie, la blépharite, la conjonctivite, les larmoiements. La plante passait aussi pour rendre la mémoire. Les Américains l’ont utilisée contre le rhume de cerveau, soit en pommade nasale, soit en lavage du nez.

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Ratanhia

C’est la racine fournie par Krameria triandra, de la famille des Papilionacées, arbuste rampant des lieux arides et sablonneux du Pérou, de la Nouvelle-Grenade et du Brésil. L’écorce de cette racine, très riche en tanin, est un astringent puissant utilisé dans les diarrhées chroniques, les hémorragies, les hémorroïdes, les fissures anales. C’est aussi un excellent dentifrice. Les dames de Lima s’en servaient, de temps immémorial, pour cet usage : c’est à cause de cela que Ruiz s’intéressa à cette racine, l’étudia et l’appela d’ailleurs Raiz para los dientes (racine pour les dents).




Iris de Florence

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On a jadis utilisé la poudre du rhizome comme expectorant dans les rhumes et les bronchites. Le remède est abandonné, car il devenait vomitif et purgatif pour peu qu’on dépassât tant soit peu la dose.
On emploie encore parfois cette poudre en prises, pour faire éternuer et dégager les muqueuses nasales en cas de rhume de cerveau.
Saupoudrée et bien répartie sur la chevelure, elle constitue un excellent shampooing sec, qu’il faut éliminer après quelques minutes de pose par un énergique brossage.
Le rhizome frais contient un principe âcre et irritant, qu’il conserve en partie après dessiccation : on l’utilise pour faire des pois à cautères, dits « pois d’Iris », destinés à entretenir une suppuration nécessaire.




Bleuet

Bien qu’on ait utilisé les fleurs de Bleuet comme diurétique et antirhumatismal, c’est presque uniquement pour leurs propriétés calmantes contre les affections inflammatoires des yeux qu’on les emploie de nos jours. Cette réputation de guérir la conjonctivite, l’irritation et la rougeur des paupières, les orgelets, etc, est d’ailleurs tout fait méritée. L’eau distillée de Bleuet avait même la renommée de rendre la vue plus claire – ce qui était quand même exagéré.





Sarriette des jardins

Utilisée surtout comme condiment, la Sarriette est l’aromate indispensable des plats de petits pois, de féculents et surtout de fèves, dont elle aide la digestion. Son essence antiseptique la rend précieuse aussi dans la préparation des gibiers faisandés. Pour l’usage plus spécifiquement médical, on l’emploie contre les digestions pénibles, les crampes d’estomac, les contractions nerveuses et chaque fois qu’un estomac paresseux a besoin d’être stimulé. Carminative, elle chasse les flatulences, favorise l’évacuation des gaz et empêche les fermentations intestinales. En Allemagne (et sans doute par l’action de son essence antiseptique), elle est un remède populaire contre les diarrhées.

On l’employait aussi parfois, jadis, contre les crises d’asthme.
La Sarriette fait partie avec beaucoup d’autres plantes aromatiques, de « l’alcoolat vulnéraire », qu’on appelle aussi « alcoolat polyaromatique » ou encore « eau d’arquebuse ».



Thym

Les propriétés du Thym sont sensiblement les mêmes que celles du Serpolet.
C’est à la fois un tonique et un antispasmodique des voies digestives, qui facilite la digestion tout en calmant les contractions nerveuses de l’estomac et de l’intestin. Il chasse les gaz, empêche les fermentations et, de plus, stimule l’appétit.
Excellent antiseptique, il n’est pas étonnant qu’on l’utilise pour aseptiser, tout en les parfumant, les marinades, surtout celles du gibier faisandé. Au Maroc et en Tunisie, la décoction de Thym dans l’huile d’olive est encore très prôné contre les mauvaises plaies, afin de les nettoyer et de les aseptiser. Cette propriété est aussi mise à profit pour lutter contre les rhumes de cerveau, les bronchites, les rhinopharyngites.
En règle générale, le Thym active toutes les fonctions de désintoxication, favorise la transpiration et la diurèse et se recommande chaque fois qu’il est bon de favoriser l’élimination des toxines de l’organisme (grippe, rhumatisme, maladie de pléthore).
Le Thym est aussi un stimulant qui a la réputation d’exciter l’intelligence, à la manière du Thé ; son infusion est recommandée, après les repas, aux intellectuels sédentaires pour vaincre la somnolence due à la digestion et leur permettre de se remettre au travail.
Le Thym est aussi un bon vermifuge, qu’on peut administrer sans danger aux enfants.
Pour l’usage externe, le Thym est tout indiqué chaque fois qu’il faut nettoyer et aseptiser : plaies, ulcères, pertes blanches.
Il est aussi très efficace comme calmant des douleurs rhumatismales, de la goutte, de l’arthrite. Il permet de préparer des bains fortifiants très recommandés aux enfants chétifs. Même la beauté y trouve son compte, puisque le Thym constitue pour certains coiffeurs, un tonique du cuir chevelu qui arrête et empêche la chute des cheveux, les épaissit et active leur repousse.
C’est aussi un bon dentifrice, fortifiant des gencives, désinfectant de l’haleine, préventif des caries.





Ronce

Toute la plante contient un tanin et jouit de propriétés astringentes. Cazin recommandait l’écorce de la racine contre les diarrhées atoniques et les inflammations de l’intestin, mais cette partie de la plante est peu utilisée de nos jours.
Les feuilles, déjà vantées par sainte Hildegarde contre les hémorragies du fondement, sont toujours utilisées de nos jours, avec les boutons et les tiges tendres, contre la diarrhée, le sang dans les urines et les pertes blanches. Comme le recommandaient Cazin, Pinel et Bauhin, elles constituent encore de nos jours un remède populaire contre les angines, les ulcérations de la gorge, les aphtes, les stomatites, l’inflammation des gencives.
Les Mûres sont, elles aussi, réputées, en sirop, en gelée et en confiture, contre la diarrhée et les maux de gorge.