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Phytothérapie

Quelle forme d’herbes offre le plus de bienfaits thérapeutiques ?

Les bénéfices thérapeutiques obtenus en utilisant des herbes dépendent d’une variété de facteurs :

  • Le produit à base de plantes contient-il tous les constituants actifs dans des proportions que l’on retrouve dans la nature, ou les constituants ont-ils été altérés ?
  • Le produit à base de plantes est-il frais ? Quelle est la durée de conservation de la plante ? La plante médicinale a-t-elle été traitée de façon à veiller à être efficace lorsque vous serez prêt l’utiliser?
  • Le produit nécessite-t-il la digestion des plantes médicinales afin d’en obtenir tous les avantages ? Est-il facile à prendre ? Est-il abordable ? Le produit traite-il vraiment le problème que vous essayez de résoudre ?

De toutes les formes disponibles d’herbes, les extraits liquides de plantes répond le mieux à tous ces facteurs. Ceci est la raison pour laquelle les herboristes recommandent le plus cette forme de prise des plantes médicinales.

Que sont extraits de plantes liquides ?

Des extraits liquides de plantes sont des plantes médicinales qui ont été traités de telle manière que leurs constituants (ingrédients actifs) sont mis en suspension dans un milieu liquéfié, généralement de l’alcool et de l’eau. Si l’alcool est laissé dans la formulation, un extrait contenant de l’alcool est le résultat. Cependant, une fois que les électeurs ont été extraites, l’alcool dans l’extrait peut être enlevé en utilisant un processus sans chaleur pour produire des extraits de plantes sans alcool. Les extraits de plantes sans alcool sont en suspension dans de la glycérine pour faire des extraits sans alcool ou en suspension dans l’huile d’olive pour créer un liquide extraits concentrés à base de plantes en gélules.

Pourquoi les herbes sous la forme d’extrait liquide de plantes sont préférables aux herbes super séchées en capsules ou sous forme de comprimés ?

Le succès des produits à base de plantes comme agents de guérison dépend de la façon dont leurs électeurs actifs (ingrédients) sont quand vous les ingérez. Par conséquent, pour un maximum de bénéfices thérapeutiques, il est important de prendre des herbes dans la forme qui capture le mieux et préserve leurs constituants actifs. Les extraits liquides de plantes atteignent cet objectif, de sorte qu’ils sont la forme la plus bénéfique thérapeutiquement disponible sur le marché aujourd’hui.

La plupart des plantes en comprimés ou sous forme de capsules sont broyées des mois avant d’apparaître sur les étagères des magasins. Ils perdent beaucoup de leurs ingrédients actifs à la fois quand ils sont broyés et lorsqu’ils sont entreposés en magasin. Les comprimés à base de plantes contiennent également des matières supplémentaires, des liants et autres matériaux nécessaires pour compresser les herbes broyées sous forme de comprimés. Les comprimés doivent également être dissous par le système digestif du corps avant que les herbes puissent être assimilés. Les gélules à base de plantes ont tendance à être mieux que les comprimés, car ils ne contiennent pas les matériaux de fabrication supplémentaires et ils se dissolvent facilement dans l’estomac. Toutefois, si le corps digère et assimile bien, les bénéfices thérapeutiques potentiels d’herbes en comprimés et capsules diminuent parce que le système digestif doit briser les constituants actifs libres de la fibre et de la cellulose. Les herbes en capsule et sous forme de comprimés perdent également en puissance car ils sont exposés à l’oxygène (les capsules s’oxydent plus rapidement que les comprimés).

Les herbes sous forme d’extrait liquide, d’autre part, ne contiennent pas de liants, d’ingrédients ou suppléments de sorte qu’ils sont immédiatement assimilés dans le corps. Rien n’a à être digéré pour que le corps les absorbe. Sous forme liquide, les herbes sont immédiatement disponibles pour l’assimilation dans le sang, les glandes et les organes. Même une personne avec une mauvaise digestion et assimilation, peut profiter au maximum des avantages des extraits liquides de plantes.

Les herboristes recommandent les extraits liquides de plantes plutôt que d’autres formes d’herbes ?

Les herboristes préfèrent les extraits liquides de plantes sur les autres formes d’herbes pour quatre raisons : la fraîcheur, la puissance, l’absorption et de formulation.

Fraîcheur : Comme indiqué dans la réponse précédente, les herbes sous forme d’extrait liquide à base de plantes conservent leur fraîcheur et la puissance beaucoup plus longtemps que les herbes broyées sous forme de capsule ou comprimé. En outre, dans de nombreux cas, l’utilisation de plantes fraîches [non séchées] est la seule façon de livrer les propriétés spécifiques nécessaires pour la guérison. Les extraits liquides de plantes commencent avec des plantes fraîches [non séchées] qui sont cueillies et traitées le jour même de sorte que les constituants actifs peuvent être conservés. Les herbes en capsules, comprimés, thés et plantes en vrac, d’autre part, doivent d’abord être séché, ce qui sape les constituants actifs frais nécessaires pour la guérison. La fraîcheur dépend aussi de la façon dont les herbes sont broyées. Le broyage super-froid (cryogénie), effectué en quelques minutes avant l’extraction des herbes, est efficace dans la préservation de l’ensemble des ingrédients actifs des herbes, car elle empêche l’évaporation des huiles essentielles et la dégradation des substances actives.

Puissance : Les herboristes ont depuis longtemps reconnu que la puissance ne consiste pas à isoler un seul « constituant actif ». La puissance résulte de l’interaction de nombreux constituants au sein de chaque herbe. Les produits à base de plantes contenant une gamme complète de constituants biodisponibles favorisent la guérison ainsi que le maintien de la santé. Les extraits liquides de plantes indépendamment de la forme, livrent des constituants biodisponibles plus que tous les autres suppléments à base de plantes.

Absorption : L’expérience a prouvé que les extraits liquides de plantes contournent le processus digestif, et entrent rapidement dans la circulation sanguine. Cela fait d’eux le moyen le plus efficace pour le corps d’absorber les herbes médicinales. Une fois assimilé, les herbes commencent à travailler dans votre corps en quelques minutes.

Formulation : Les extraits liquides de plantes peuvent effectivement fournir la puissance de guérison de plusieurs herbes à la fois. L’expérience clinique montre que ces formules à base de plantes, composées d’une combinaison de plusieurs herbes, produisent de meilleurs résultats que les herbes simples. Dans une formule, chaque plante est conçue pour soutenir un système spécifique du corps d’une manière qui complète l’action d’autres herbes, et les systèmes qu’ils soutiennent. Bien conçues, les formulations testées dans le temps répondent aux besoins de guérison complète de l’organisme.

Comment les différentes formes d’extraits de plantes liquides sont faites ?

Les extraits liquides de plantes sont disponibles dans les extraits contenant de l’alcool, des extraits sans alcool à base de plantes et gélules d’extrait liquide de plantes. Je conseille aux consommateurs de faire attention à la façon dont les différentes marques d’extraits sont formulées. Les informations concernant le produit sur les bouteilles devrait donner les informations dont vous avez besoin.

Les extraits les plus puissants et efficaces, qu’ils soient avec ou sans alcool ou en gélule doivent partager trois points communs importants :

  1. Ils devraient tous commencer par contenir de l’alcool pour assurer la puissance.
  2. La chaleur ne doit pas être utilisé dans leurs procédés de fabrication, car la chaleur est préjudiciable à l’activité d’extraits liquides de plantes liquides.
  3. Tous devraient être produits de manière à assurer que les herbes contiennent leur spectre complet des constituants actifs.

Les extraits contenant de l’alcool efficaces sont produits en soumettant aux herbes, fraîchement moulues ou en poudre, à des rapports précis en eau et en alcool pour une durée spécifique de temps. Ceci est fait dans le but de capturer les constituants actifs de ces herbes. Deux méthodes donnent des extraits de plantes les plus puissants :

  • Fraîches, les herbes non séchées sont plus puissantes quand elles sont « macérées dynamiquement ». En utilisant cette méthode, les herbes sont d’abord agitées en continu dans une solution d’alcool et d’eau pendant 12 à 24 heures, puis trempées dans cette même solution liquide pendant au moins deux semaines.
  • Pour les herbes séchées, les ingrédients actifs sont mieux extraits avec l’utilisation d’un entonnoir en verre spécial appelé « percolateur d’extraction à froid ». En utilisant ce procédé, une solution d’alcool et d’eau est versée sur les herbes fraîchement broyées dans le percolateur extraction à froid.

Remarquez dans les deux méthodes qu’aucune chaleur est utilisée, car la chaleur est préjudiciable à la puissance des ingrédients actifs des herbes.

Encore une fois, les extraits sans alcool les plus efficaces commencent que des extraits contenant de l’alcool par le processus expliqué ci-dessus. Puis, en utilisant un procédé sous vide sans chaleur, on élimine l’alcool. L’élimination de l’alcool doit également être effectuée sans l’utilisation de chaleur car elle affecte négativement l’activité de l’extrait. Ensuite, la glycérine est ajoutée pour amener l’extrait à son volume initial. Enfin, il est important qu’un conservateur soit ajouté pour empêcher la croissance des microbes. L’acide citrique, trouvé dans les agrumes, est un conservateur naturel et sans danger.

Afin de fournir la puissance effective, les gélules à base de plantes liquides doivent également commencer par l’extrait d’alcoool comme expliqué ci-dessus. Puis, en utilisant un procédé sous vide sans chaleur, on élimine l’alcool. L’huile d’olive est ajoutée à ce concentré liquide pour permettre son encapsulation dans une capsule molle. A titre d’exemple, une gélule est normalement ce qui encapsule la vitamine E. Un compte-goutte de constituants actifs de l’extrait liquide à base de plantes est contenu dans chaque gélule.

Est-il préférable d’acheter des extraits de plantes liquides ou des gélules à base d’herbes fraîches ou d’herbes séchées ?

Il n’y a pas de réponse simple à cette question. Cela dépend de la raison pour laquelle vous prenez les herbes que vous prenez. L’ortie, par exemple, peut être utilisée fraîche ou séchée. Si vous avez besoin d’une herbe, d’augmenter l’absorption des minéraux dans votre corps, l’ortie séchée offre le plus d’avantages. D’autre part, l’ortie fraîche vous offre un soulagement de rhume des foins optimal car une fois que cette herbe est séchée, ses propriétés du soulagement du rhume des foins disparaissent. Certaines herbes telles que Caulophylle, Dong Quai, l’Hydraste du Canada, et Chardon Marie, sont mieux séchées parce que le processus de séchage modifie et améliore leur action médicinale. D’autres herbes, comme la camomille, les graines d’avoine, de menthe poivrée et de la bourse à pasteur doivent être traitées à l’état frais, afin de préserver leurs huiles volatiles délicates et d’autres constituants fragiles.

Ces exemples montrent que si vous choisissez des herbes fraîches ou séchées dépend de constituants spécifiques de chaque plante et l’objectif thérapeutique que vous essayez d’atteindre. Par conséquent, certains extraits et gélules à base de plantes liquides sont fabriqués à partir d’herbes fraîches et d’autres sont fabriqués à partir d’herbes séchées. Dans certaines formules, les formes fraîches et séchées sont mélangées ensemble afin d’obtenir la meilleure forme de chaque herbe pour les problèmes spécifiques que vous abordez. Ceci est où l’expertise d’un herboriste dans la création de la formulation la plus efficace est nécessaire.

Pourquoi l’alcool et l’eau sont utilisés pour faire des extraits liquides de plantes de qualité ?

L’alcool et l’eau sont utilisés parce que ces deux substances sont nécessaires pour assurer l’extraction complète de tous les ingrédients actifs des plantes. Hydraste illustre le mieux ce principe. L’ébullition de cette racine pendant des heures dans l’eau vont extraire ses propriétés hydrosolubles, mais ne parviennent pas à extraire l’hydrastine, son constituant principal anti-inflammatoire. Seulement l’alcool va pouvoir extraire ce constituant précieux. La teneur en alcool dans les différents extraits varie dans des proportions qui vont de 20 à 95 %. Les quantités variables d’alcool nécessaires pour une extraction maximale sont déterminées par les propriétés des herbes. Le vinaigre et la glycérine ne peuvent pas remplacer l’alcool comme agents d’extraction efficaces.

Lorsque l’étiquette indique un extrait à 70 % de l’alcool, cela signifie que les 30 % restants sont des plantes médicinales et de l’eau ?

Non, 100 % du mélange dans la bouteille contient des herbes. Si un extrait particulier utilise 70 % d’alcool et 30 % d’eau ont été utilisés pour extraire et conserver les herbes. Les 70 % d’alcool et les 30 % d’eau sont imprégnés de plantes médicinales.

Si on est sensible à l’alcool. Combien d’alcool ingére-t-on avec une dose moyenne d’un extrait liquide à base de plantes contenant de l’alcool ?

Bien que certaines personnes peuvent être préoccupées par la quantité d’alcool dans des extraits liquides de plantes contenant de l’alcool, il y a peu de raisons d’inquiétude. En moyenne, 30 gouttes d’un extrait contenant 70 % d’alcool (voir l’étiquette sur la bouteille pour le pourcentage d’alcool) a la même quantité d’alcool comme dans une banane mûre. Lorsque nous mangeons des fruits, notre corps produit naturellement de l’alcool par le biais du processus de fermentation dans nos estomacs. La plupart des gens sensibles à l’alcool n’hésite pas à manger des fruits. Si une dose est seulement la valeur d’une banane en l’alcool, cela ne devrait pas constituer une menace pour la plupart des gens.

Les extraits sans alcool sont-ils aussi puissants que les extraits contenant de l’alcool ?

La plupart des extraits à base d’alcool sont beaucoup plus forts que les extraits sans alcool. Le fait est que les extraits sans alcool ne contiennent que quelques constituants actifs et, en tant que tels, ils ne sont pas de bonne qualité.

Généralement, les herbes dans les extraits liquides de plantes fabriqués avec de l’alcool sont plus forts parce qu’ils ont les constituants les plus actifs disponibles pour l’utilisateur, et ils ont une durée de vie plus longue ainsi.

Une étude a étudié les extraits sans alcool d’hydraste par rapport aux extraits contenant de l’alcool pour mesurer les niveaux des deux principaux alcaloïdes actifs dans chaque forme d’extrait :

  • Il y a une corrélation directe entre le pourcentage d’alcool et le niveau d’alcaloïdes présents. Les résultats on montré qu’un pourcentage bas d’alcool équivaut à des niveaux inférieurs d’alcaloïdes guérissants dans les extraits. En fait, les extraits sans alcool testés étaient si faibles en puissance qu’ils étaient pratiquement inutiles. Selon les évaluations de l’étude, il faudrait dix bouteilles d’un extrait sans alcool noté « Le Meilleur » et jusqu’à 256 bouteilles d’un extrait sans alcool noté «Le Pire» pour égaler un bonne bouteille d’extrait à base d’alcool.

N’y a-t-il pas d’extraits sans alcool puissants sur le marché ?

La bonne nouvelle est que certains fabricants ont trouvé un moyen de produire des extraits sans alcool forts. Les 2 principaux facteurs déterminent si un extrait sans alcool est puissant :

  1. Comment sont les constituants actifs des plantes extraites ?
  2. La chaleur est-elle utilisée dans le processus pour enlever l’alcool ?

Pour faire les extraits sans alcool, les fabricants sont confrontés à la question de savoir comment extraire efficacement les constituants actifs d’herbes et de faire un extrait sans alcool puissant en même temps. La plupart des fabricants, par conséquent, ont choisi la glycérine sur l’alcool dans leurs procédés d’extraction. Le problème est que la glycérine ne extrait pas efficacement les constituants actifs.

La solution est d’utiliser l’alcool dans l’extraction de l’alcool des extraits d’herbes sans alcool. Si la chaleur est utilisée dans l’élimination de l’alcool pour produire des extraits de plantes sans alcool, la chaleur détruit les constituants actifs. Le moyen est d’utiliser l’alcool, pas la glycérine, puis éliminer l’alcool par une extraction sous vide (et non le processus de chaleur).

Une étude récente menée par une université canadienne qui se spécialise dans l’analyse de l’Echinacea confirme l’efficacité de ce processus de fabrication. Dans l’étude, l’Echinacea angustifolia dans plusieurs extraits sans alcool ont été analysés à la fois pour les constituants hydrosolubles (dérivés de l’acide caféique) et des constituants solubles dans l’alcool (isobutylamides). Les résultats ont montré que l’extrait faite comme ci-dessus était de 3 à 20 fois plus fort que tous les autres grands extraits sans alcool.

Une deuxième constatation indique que ce nouvel extrait sans alcool avait les mêmes montants par volume de constituants solubles dans l’eau et solubles dans l’alcool comme le meilleur extrait contenant de l’alcool.

Qu’est-ce que la normalisation ?

La normalisation des produits à base de plantes se produit lorsque une quantité spécifique d’un « principe actif » dans une plante est artificiellement manipulé pour être à un certain niveau. Au cours des dernières années il y a eu une tendance continue dans l’industrie à base de plantes de «normaliser» les produits à base de plantes. Ce phénomène se produit principalement en raison de deux fortes influences. Tout d’abord, les médecins sont attirés par les herbes pour les patients qui supportent de plus en plus mal les drogues de synthèse. Les patients demandent des produits avec le moins d’effets secondaires, mais avec des propriétés naturelles tout aussi efficaces. Venant d’un cadre orthodoxe, axé pharmaceutique, les médecins se sentent de plus en plus à l’aise quand ils peuvent recommander des produits qui ont des «constituants actifs » en quantités mesurables et cohérentes. Ainsi, ils encouragent la normalisation des herbes. Deuxièmement, en réponse à la pression des médecins d’apporter des herbes en ligne avec la façon dont les médicaments sont normalisés, certaines fabricants d’herbes développent de tels produits.

La normalisation des herbes a-t-elle de la valeur ? Le potentiel de guérison des herbes va-t-il augmenter ?

Pour moi, la normalisation va à l’encontre de la vision globale que chaque plante est un écosystème qui combine toutes ses parties pour guérir et équilibrer notre corps. Je crois fermement que, dans la plupart des cas, l’utilisation des herbes entières est supérieure à la normalisation des fragments d’herbes. Le plus gros problème avec la normalisation des produits à base de plantes devient évident quand on regarde tous les constituants présents dans toutes les herbes. Lequel des nombreux constituants d’une herbe doit être choisi comme étant celui qui est le plus efficace ? La vérité est que nous ne savons pas quel constituant actif se trouve dans 98 % des herbes disponibles sur le marché.

La recherche sur l’échinacée illustre pourquoi la question de « Lequel des nombreux constituants est le constituant actif? » est toujours sans réponse. À la fin des années 1970 et début des années 1980, les chercheurs ont conclu que les polysaccharides dans Echinacea avaient de nombreuses activités immuno-stimulantes. Basées sur cette recherche, les entreprises européennes normalisent leurs produits d’échinacée pour atteindre un montant spécifique de polysaccharides (généralement étiquetée échinacosides). Des recherches ultérieures ont révélé que les constituants solubles dans l’alcool étaient encore plus efficaces pour soutenir le système immunitaire que les polysaccharides. Cel ne s’y arrête pas là. D’année en année, de nouveaux composés d’échinacée ont été isolés et identifiés.

Un aperçu du processus d’essayer de normaliser la Valeriane fournit également un autre cas au point. Tout d’abord, on a pensé que les huiles essentielles sont les constituants actifs de la valériane. Mais quand seules les huiles essentielles ont été administrées à des personnes, des résultats thérapeutiques partielles ont été atteints. Ensuite, on a pensé que valépotriates étaient les ingrédients actifs jusqu’à ce que des études révèlent à nouveau des résultats partiels. Plus tard encore, l’acide valérénique a été pensé pour être l’ingrédient actif. D’autres études, mêmes résultats. L’ironie est que chaque processus de test soutient effectivement le fait que la plante entière donne de meilleurs résultats que toute fraction de l’herbe.

La normalisation réussie d’environ une demi-douzaine d’herbes (myrtille, ginkgo, extrait de pépins de raisin, Gugulipid et Milk Thistle) est tout simplement pas applicable à toutes les herbes, ou applicables à toutes leurs utilisations. Rappelez-vous que dans plus de 98 % des herbes, nous ne savons tout simplement pas ce quels sont les constituants actifs. Les questions clés qui émergent de tous ces projets de recherche comprennent: « A quel constituant actif devrait être standardisé pour une herbe ? » et « Est-ce que la standardisation de certains constituants dans les herbes en fait de meilleurs produits ? »

Combien de temps les herbes dans différentes formes conservent leur efficacité ?

Durée de conservation en fonction de la forme

Herbe en poudre
Sacs de Thé
Capsules de plantes
Feuilles entières séchées
Tablettes de plantes
Racines entières de plantes
Gel liquide d’extrait de plantes
Extrait liquide sans alcool
Extrait liquide avec alcool
1-6 mois
1-6 mois
1-12 mois
2-12 mois
2-24 mois
1-3 ans
5 ans
5 ans
au moins 7 ans

Ce tableau indique que plus une herbe broyée ou de taille réduite, plus rapidement, il va perdre ses propriétés bénéfiques. En général, les herbes entières ont tendance à conserver leurs propriétés médicinales ou « durée de vie » plus que d’autres formes d’herbes. Ce graphique montre aussi que des extraits de plantes liquides maintenir une durée de vie plus longue que les autres formes d’herbes. Une fois que les plantes sont extraites dans un milieu liquide, très peu d’évaporation, l’oxydation ou la dégradation des principes actifs se produit.

Comment dois-je prendre soin de mes extraits ou gélules à base de plantes liquides pour les garder frais ?

Pour une durée de vie optimale des sans alcool ou extraits contenant de l’alcool, y compris les gélules, je suggère une approche en trois points. Premièrement, gardez vos extraits de plantes liquides abri du soleil / windows. Deuxièmement, garder vos extraits loin des températures chaudes, comme les stocker dans le coffre à gants de votre voiture en été. Surtout gélules, car ils vont se dissoudre. Troisièmement, gardez les capsules de bouteilles bien fermés. Bouteilles non ouvertes d’extraits de plantes liquides sans alcool ont une durée de vie de cinq ans. Une fois ouvert, il est recommandé que des extraits sans alcool être utilisé ou jeté dans les six mois. Cette précaution est nécessaire pour éviter la contamination bactérienne. Cette durée de vie de six mois pour une bouteille ouverte de l’extrait sans alcool peut être prolongée de six mois si vous Réfrigérer l’extrait.

Extraits contenant de l’alcool, ouvert ou non ouvert, ont une durée de vie d’au moins sept ans si les recommandations formulées ci-dessus sont respectées. La réfrigération est pas nécessaire. Capsules dureront cinq ans, ouvert ou non ouvert. Aucune réfrigération est nécessaire.

Comment puis-je savoir si un extrait végétal liquide a disparu « mauvais »?

Dans mon expérience avec des extraits de plantes liquides contenant de l’alcool, il est rare que des extraits de ne pas durer des années quand ils sont stockés correctement. Avec des extraits de plantes liquides sans alcool, le produit doit contenir de l’acide citrique, un conservateur naturel. Si le produit contient pas un conservateur tel que l’acide citrique, l’odeur du produit. Si le produit a une odeur de moisi ou semble avoir aucune croissance, jeter immédiatement le produit. Même avec un acide citrique contenant le produit sans alcool, jeter le produit dans les six mois de l’ouverture ou après un an si le produit a été réfrigéré.

Qu’importe si les herbes que je prends sont biologiques?

Comme un herboriste préoccupés par notre environnement, je recommande fortement que les consommateurs choisissent à base de plantes certifiées plantes de culture biologique.

Tout d’abord, le choix des herbes de culture biologique contribue à réduire la surexploitation des herbes à l’état sauvage. Par exemple, l’échinacée et l’hydraste, entre autres herbes, sont menacées d’extinction si nous ne commençons cultiver ces plantes. Deuxièmement, les agriculteurs biologiques certifiés assurez-vous qu’ils ont des cultures, année après année par pas compromettre leurs terres pour des gains à court terme. Par conséquent, en achetant bio, vous soutenez le renouvellement de la terre. Troisièmement, les agriculteurs biologiques certifiés sont inspectés par une agence de certification tiers, assurant que les agriculteurs utilisent des techniques d’agriculture durable sans produits chimiques et sans pesticides. Cela signifie que les herbes organiques soutiennent vraiment votre guérison ainsi que pour aider à préserver la santé de notre planète.

Que dois-je rechercher lorsque je acheter ou gélules à base de plantes extraits liquides?

Recherchez quantité d’alcool suffisante et le traitement à froid. Soyez conscient du processus de production que les herbes ont vécu. Choisissez extraits contenant de l’alcool avec un minimum de 20 pour cent d’alcool. L’alcool agit comme un agent de conservation et empêcher la contamination des plantes par les champignons, les bactéries et les virus. Les niveaux d’alcool plus élevé que 20 pour cent sont nécessaires pour extraire beaucoup d’herbes différentes. Par exemple, le chardon-marie et Cayenne ont besoin d’au moins 95 pour cent d’alcool afin d’en extraire les principes actifs. Échinacée et hydraste exigent 70 pour cent tandis que les herbes comme la menthe poivrée et de camomille exigent un pourcentage d’alcool beaucoup plus faible. Lorsque extraits sont fabriqués à partir de plantes entières cryobroyé (de meulage à froid) minutes avant l’extraction, pas de constituants sont détruits par la chaleur induite par la friction pendant le processus de broyage. Macération à froid cinétique pour les herbes fraîches ou procédé à froid percolation pour les herbes séchées rendements de plusieurs ingrédients actifs dans les extraits finis que dans les herbes traitées en utilisant d’autres méthodes.

  • Dans des extraits ou gélules sans alcool, s’assurer que l’extrait a été extrait avec de l’alcool, puis que l’alcool a été éliminé avec l’utilisation de la chaleur basse. L’acide citrique devrait être ajouté comme conservateur naturel. idem pour les gelules
  • Acheter des plantes de culture biologique.
  • Choisir des extraits de plantes à base d’herbes certifiées biologiques lorsque cela est possible. Lorsque les herbes certifiées biologiques ne sont pas disponibles, choisir les herbes sauvages récoltées cueillies dans les régions qui ne sont pas exposées aux pesticides, herbicides, ni engrais chimiques.

Artichaut

Famille des Asteraceae

Originaire des Carthages et des régions méditerannéenes, fut développé par les horticulteurs de la jeune Renaissance italienne et introduit en France, par les guerres d’Italie.

Actuellement, ce légume croît dans presque toutes les contrées d’Europe. Les plus gros artichauts proviennent de Bretagne, cette région en produisant environ 90 000 tonnes par an; il existe également des variétés dites de Laon, de Niort, de Provence.

Indications
  • Asthénie, surmenage
  • Croissance
  • Congestion et insuffisance hépatiques, insuffisance rénale, oligurie,lithiase
  • Rhumatisme, goutte, arthritisme
  • Intoxications
  • Infections intestinales

Comme la plupart des légumes cultivés industriellement, les artichauts sont généralement aspergés de toxiques. Lorsqu’il pleut, ces poisons sont entraînés mais en période de sécheresse, on a pu signaler des malaises plus ou moins importants chez les consommateurs. Il sera donc toujours indiqué de laver les artichauts a grande eau avant de les faire cuire, ou de les choisir biologique.




Phytothérapie : du rêve à la réalité

Les gélules à base de plantes fleurissent ! De la beauté à la forme en passant par la mémoire, le champ d’action de ces produits semble infini. Mais attention… Ce qui est vendu n’est pas forcément autorisé et ce qui est permis n’est pas forcément efficace ! Tour d’horizon des pièges et des problèmes de la phytothérapie.

Dans les pharmacies, les grandes surfaces, les magasins diététiques on trouve de tout ou presque. La vitalité, la beauté, la minceur sont à portée de main sous forme de petites gélules anodines et tentantes.

Un marché florissant

Un marché qui affiche une croissance de 14 % pour un chiffre d’affaires de 240 millions d’€uros. Cet eldorado attire fabricants en quête de respectabilité (réunis au sein d’un syndicat qui affirme son respect du cadre réglementaire) et aventuriers sans foi ni loi. Conséquence logique de cet état chaotique : tout ce qui est vendu n’est pas forcément autorisé. Depuis 1989, la DGCCRF, direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a mis en place un plan de suivi des compléments alimentaires.

Des plantes non autorisées

D’après le dernier rapport d’activités de la DGCCRF, un nombre de plus en plus important de compléments utilise des plantes non autorisées. Dotées de propriétés médicinales, des plantes comme le millepertuis, le ginkgo biloba, l’aubépine ou encore la valériane sont strictement contrôlés. Le millepertuis par exemple peut être utilisé comme source d’arôme sous réserve que la teneur maximale en principe actif soit inférieur à 0,01 mg/kg dans les aliments. Toute autre utilisation doit faire l’objet d’une autorisation de mise sur le marché. Ces plantes sont actives et c’est bien là le danger : elles peuvent avoir des interactions avec des médicaments.

Un problème d’étiquette

Les autres problèmes relevés par la DGCCRF proviennent de l’étiquetage : les compléments ne contiennent pas forcément les doses d’ingrédients indiqués sur l’emballage. Parfois elles dépassent les valeurs annoncées, et cela peut représenter un danger. Et si elles en contiennent moins, il y a tromperie. Du côté des allégations, il y a généralement peu de problème car les messages délivrés sur les emballages sont souvent flous et laconiques.

Ceci étant, les allégations peuvent parfois induire en erreur. « En effet, explique le Pr Luc Cynober, une substance n’est pas dangereuse mais son usage peut l’être. C’est le cas des gélules vendues pour préparer la peau au bronzage. Le béta-carotène utilisé dans ces produits n’est pas dangereux mais il ne protège pas la peau des coups de soleil ».

Doit faire ses preuves !

Tout ce qui est autorisé n’est pas forcément efficace ! « Certaines plantes, rappelle le Pr Cynober, ont été très étudiées -c’est le cas du thé, du soja notamment- d’autres sont moins connues, ce qui ne signifie pas qu’elles n’ont pas de propriétés intéressantes ». Difficile dans ce cas de préjuger de leurs effets. Cependant, même si on sait qu’une plante est efficace, sa présence parmi les ingrédients d’un complément ne garantit pas le résultat. « Le soja, continue le Pr Cynober, se compose de différentes sortes d’isoflavones, ce mélange harmonieux est potentiellement intéressant mais si on donne une dose massive d’un seul de ces composés, l’effet sera différent ».

En l’absence d’études sérieuses il est ainsi difficile d’avoir un avis sur les propriétés des compléments alimentaires. « En effet, confirme le Pr Cynober, ces produits peuvent être efficaces comme ils peuvent ne pas l’être ; ils ne font pas l’objet d’étude car cela coûte cher et ce n’est pas obligatoire ».

Satisfaits malgré tout

Si l’efficacité de certains compléments alimentaires peut être l’objet de controverse, les utilisateurs semblent néanmoins satisfaits. Car l’engouement pour ces produits ne se dément pas.

Phytothérapie : des fleurs pour des maux quotidiens

Les compléments alimentaires à base de plantes ont explosé depuis quelques années ! Mais naturel ne veut pas dire inoffensif ! Pour preuve de nombreux produits ont été retirés du marché pour leur toxicité. L’agence française de sécurité sanitaire des aliments avait rendu un rapport alarmant en 2003 sur ces suppléments et autres aliments végétaux … A lire avant de passer au vert !

Aujourd’hui les compléments alimentaires ont envahi les rayons diététiques et les pharmacies. La plupart des spécialités sont à base de plantes. Mais cette origine naturelle n’est pas forcément un gage de sécurité. Car difficile de s’y retrouver entre tous les végétaux employés, et les préparations à base de plantes entières, d’extraits, de molécules isolées… L’agence française de sécurité sanitaire des aliments a décidé en 2003 de faire le tri.

Faites confiance aux traditions !

L’AFSSA préconise de se référer aux traditions et aux croyances populaires pour évaluer les produits sur le marché ! Certes, peu d’études existent sur les propriétés d’une plante entière et les laboratoires ne s’intéressent souvent qu’à un seul principe actif issu de la plante. Difficile alors de connaître les effets d’extraits de parties entières. Et pourtant, l’industrie pharmaceutique utilise depuis toujours la pharmacopée traditionnelle pour découvrir de nouveaux médicaments, et ce n’est pas un hasard. Il est donc plus sûr de se référer aux modes de préparations traditionnels afin de prévenir les mauvaises utilisations et surtout les effets nocifs. Dans les discussions actuelles sur la nouvelle réglementation européenne, la notion d’usage traditionnel serait reconnue pour les produits utilisés depuis 30 ans au moins. Des initiatives intéressantes confirment d’ailleurs que la tradition est souvent une véritable mine d’or pour la santé : en Afrique, les pharmaciens travaillent avec les shamans et médecins « traditionnels » pour écrire et traduire de façon scientifique cette tradition de soin orale. Et s’il est souvent difficile de retranscrire des siècles d’usage médicinal, on fait parfois de grandes découvertes. Notre végétation regorge encore de principes actifs et efficaces alors autant se fier à la tradition pour les dénicher.

L’importance du mode de préparation

Respecter les méthodes traditionnelles est sans aucun doute une solution pour choisir les plantes, mais il faut aussi impérativement respecter le mode de préparation. Car, souvent, ce n’est pas le végétal lui-même qui est en cause, mais le procédé de fabrication. Quelques scandales ont même égrainé la fin du 20ème siècle. Mais pas de panique, la plupart des produits sont soigneusement testés avant leur mise en vente et les erreurs se font de plus en plus rares. Le plus simple est encore de faire confiance à votre pharmacien qui doit sélectionner des produits de qualité.

Plantes et médicaments : des liaisons dangereuses…

Autre danger de certaines plantes : leur interaction possible avec des médicaments « classiques ». Citons par exemple le cas du Millepertuis. Cette plante est utilisée dans le traitement de la dépression légère. Or elle a des interactions avec nombre de spécialités classiques : théophylline, anti-vitamine K, ciclosporine, pilules contraceptives, antiretroviraux. De même, l’ail a des effets sur le foie qui peuvent bloquer l’action de certains traitements. Dans tous les cas, il est toujours important de parler avec son médecin ou son pharmacien de son traitement avant de prendre des compléments.

Depuis ce rapport de l’AFSSA la directive européenne sur les compléments alimentaires a été appliquée en France. Les produits employés sont aujourd’hui mieux contrôlés et les consommateurs mieux informés. De quoi rassurer tous les adeptes de la phytothérapie !

Médicaments et Phytothérapie : gare aux interactions !

Les thérapies alternatives et notamment la phytothérapie ne sont pas toujours considérées comme des traitements à proprement parler. Mais ce n’est pas parce que l’on peut les obtenir sans prescription qu’ils sont sans effet. Attention aux interactions de ces produits avec vos médicaments.

Compléments alimentaires à base de réglisse, d’aubépine, de millepertuis… ces petites pilules peuvent interagir avec des traitements classiques. Pour éviter les mauvaises surprises, parlez-en avec votre médecin.

Des médecines de plus en plus populaires

Hier encore décriées, les médecines dites douces tentent actuellement de plus en plus de patients et les scandales réguliers autour des médicaments plus classiques sont d’ailleurs largement vecteurs de ce phénomène. Si le recours à l’automédication caractérise le plus souvent l’homéopathie et la phytothérapie, ces médecines alternatives sont également conseillée par le pharmacien et reste ignorée par le médecin…

En effet, quoi de plus simple que de demander à son pharmacien un cocktail de plantes pour les petits maux quotidiens ou même de le commander sur Internet ?

En parler avec votre médecin traitant

Ceux qui fréquentent toujours la même pharmacie n’ont en théorie pas de gros souci à se faire. Conscient des différents médicaments pris par le patient, le pharmacien aura à coeur d’éviter à son patient une interaction dangereuse. Mais se reposer sur la seule mémoire de son pharmacien n’est pas sans poser de risques quelle que soit la conscience professionnelle de ce dernier. Dans la même officine, un changement de personne peut entraîner un oubli de votre anti-hypertenseur qui interagit avec bien des plantes en vente libre !

La véritable solution réside aussi dans le fait de parler de tout avec son médecin traitant et de bien lui signaler que vous prenez d’autres pilules ou vitamines en parallèle de votre traitement. Pas de mystère pour éviter une interaction parfois dangereuse et plus rarement fatale, il faut en parler !

Les interactions les plus fréquentes

Il serait fastidieux et bien difficile de citer toutes les interactions entre les médecins douces et les médecines plus traditionnelles.

Les plantes : les racines de la santé

Le renouveau des médecines naturelles a donné goût aux plantes. Soif d’équilibre, retour à la nature et à sa pharmacie incroyablement variée ! Il semblerait que tisanes, gélules, huiles essentielles et élixirs floraux n’ont jamais eu autant de succès.

La phytothérapie est sans doute la plus vieille médecine du monde. Déjà les druides de notre vieille Europe (600 ans av. J.-C.), en faisaient un usage courant et n’ignoraient rien des vertus du gui contre la stérilité. Plus près de nous, il suffit de consulter le Vidal, la bible pharmaceutique, pour vérifier que l’aspirine est issue de la saule, la digitaline (médicament bien connu des cardiaques) de la fleur de digitaline. Ainsi nombre de médicaments allopathiques sont élaborés à partir des molécules trouvées dans les plantes. Aujourd’hui leurs qualités sont à nouveau redécouvertes et exploitées au naturel.

La vague verte de la phytothérapie

Les plantes médicinales contiennent des principes actifs qui exercent une action biologique directe sur l’organisme. En réalité, chacune d’elle offrirait deux à trois cents composants différents. Selon les phytothérapeutes, c’est de l’interaction entre ces différentes substances que naîtrait l’efficacité thérapeutique.

Déjà, nos grands-mères vantaient l’efficacité des plantes contre les maux courants :

  • La sauge pour les problèmes de circulation ;
  • Le thym contre le rhume ;
  • Le tilleul en tisane pour les insomnies.

Mais attention, à l’automédication. Entre efficacité et toxicité, la frontière reste floue. Pour preuve le millepertuis, véritable antidépresseur, qui fait aujourd’hui l’objet d’une législation bien spécifique. Mieux vaut donc demander l’avis d’un médecin ou d’un pharmacien avant d’entamer une cure.

Les plantes peuvent être utilisées sous leur forme traditionnelle, tisane ou décoction. Quant aux nouveaux conditionnements (gélules, teintures mères, micro-sphères), ils facilitent leur usage dans le cadre de nos vies modernes.

La force thérapeutique des huiles essentielles

Moins connue que la phytothérapie, l’aromathérapie possède un champs d’action moins large. Ces odorantes substances concentrent jusqu’à cent fois certains principes actifs de la plante fraîche. Parce que certaines molécules y sont présente avec une importante concentration, une huile essentielle n’est pas anodine, aussi la prudence s’impose.

Selon ses prescripteurs, les huiles essentielles constitueraient, en traitant le « terrain », une parade naturelle et efficace face aux maux de l’hiver. Cette notion de « terrain » est bien connue des adeptes de l’homéopathie. Le principe en serait le suivant : à chaque “terrain” correspond une réaction propre à l’environnement et aux agressions. Cette sensibilité individuelle aurait deux conséquences : d’une part, une personne aura tendance à toujours souffrir des même types d’affections ; d’autre part, un même traitement entraînera des effets différents selon les terrains.

Pour déterminer le terrain de son patient, le prescripteur l’examine et s’enquiert de ses antécédents personnels et familiaux, de ses goûts et dégoûts, de ses habitudes, de ses réactions au froid, à la chaleur… Précisons que cette approche n’a jusqu’à présent reçu aucune validation scientifique.

Il semble aussi que cette thérapeutique traite avec succès le système nerveux végétatif. En particulier, l’essence de néroli, pourvue de propriétés anti-stress.

On prête à ce huiles essentielles des propriétés diverses :

  • Anti-stress pour l’essence de néroli ;
  • Digestives comme le cumin ou l’aneth ;
  • Antiallergiques comme l’hysope ;
  • Sédatives comme le tilleul ou l’oranger. En les diffusant dans la chambre, on favoriserait le sommeil.

On peut employer les huiles essentielles de différentes façons : en friction, en inhalation ou en diffusion dans l’atmosphère… Ces utilisations externes sont sans danger. Lorsqu’on les ingère en gouttes ou en doses contenues dans des gélules, il est indispensable de suivre la prescription précise d’un médecin.

Pour les humeurs, faites-vous une fleur

Derniers-nés de la panoplie phytothérapeuthique : les élixirs floraux, prônés depuis le début du siècle par le Dr Edward Bach, homéopathe et bactériologiste anglais réputé.

En orientant ses travaux vers le monde végétal, il aurait constaté une influence des fleurs sur les états d’âme et les désordres physiologiques. Selon lui, chaque fleur possèderait une vertu particulière, qui permettrait de développer celle qui nous fait défaut. Au programme des fleurs d’optimisme, des fleurs de vitalité, etc.

Le mode de préparation est simple : les fleurs sont cueillies en pleine floraison, puis déposées dans un bol d’eau pure. Le liquide recueilli, plusieurs heures après, constitue l’élixir mère. Les élixirs floraux s’administrent par voie orale, sous forme de gouttes. Ils sont vendus en pharmacie ou dans les centres agréés.

Besoin d’ésotérisme ou transmission d’un savoir ancestral, qu’elles prêtent à sourire ou qu’elles soient l’objet de profondes certitudes, les médecines dîtes “douces » si elles ne font pas de bien, restent en général sans danger… à partir du moment où elles sont prescrites par un médecin qui saura passer à un traitement allopathique en cas de besoins.

Des plantes pour booster votre rentrée

Après des vacances bien méritées, vous vous sentez prêts à attaquer la rentrée en pleine forme. Pourtant, ce brusque changement de rythme s’accompagne parfois d’une baisse de tonus physique, mais aussi intellectuel. Les plantes peuvent alors vous être utiles pour faire face.

Réveil matinal, longues journées, stress de la reprise, autant de facteurs qui rendent parfois la rentrée difficile. Le résultat : un coup de fatigue physique et intellectuel. La phytothérapie peut alors vous permettre de vivre cette transition en douceur. Découvrez les plantes pour booster votre rentrée.

Tonifiez votre santé

Pour attaquer la rentrée en pleine forme et faire face à l’arrivée de l’hiver, les vitamines sont le meilleur allié de votre santé. En tête de liste : l’extrait de camu camu. Ce fruit est la source naturelle la plus riche en vitamine C, qui apporte énergie et vitalité. D’autres plantes sont également connues pour leurs effets stimulants. Ainsi, l’extrait de Ginseng a fait ses preuves contre les « coups de pompe ». L’extrait de noix de Kola est aussi indiqué pour son effet dynamisant. Enfin, la gelée royale est recommandée en cas de fatigue, notamment lors d’une convalescence.

Par ailleurs, le meilleur moyen de faire face aux attaques hivernales est de préparer son organisme. De nombreuses plantes peuvent alors renforcer l’immunité. Ainsi, une substance cireuse produite par les abeilles, la Propolis, consolide les défenses naturelles grâce à ses propriétés antibactériennes. Sa forte concentration en vitamines en fait également un excellent tonifiant.

Si le rhume ou la toux s’installent, les plantes peuvent également vous aider. L’extrait de Sureau est notamment indiqué en cas d’état grippal. Pour les voies respiratoires, l’extrait de Thym constitue une excellente arme contre les quintes de toux. L’extrait d’Eucalyptus permet quant à lui de dégager les bronches.

Dynamisez votre cerveau

Souvent évoquées pour leurs propriétés physiques, on oublie que les plantes sont aussi d’excellents partenaires de notre intellect. Alors qu’on a mis notre cerveau au repos pendant les vacances, la reprise s’accompagne parfois d’un stress et de difficultés à la concentration.

L’extrait de Rhodiola est un allié du tonus intellectuel. En effet, ses différents composés agissent sur l’ensemble des fonctions cognitives et renforcent ainsi la concentration et la mémoire. Il est également indiqué dans la lutte contre le stress. Les extraits de Ginseng, de Soja et de Ginkgo ont aussi des effets bénéfiques sur la mémorisation. Les extraits d’Aubépine et de Passiflore sont connus pour leurs vertus apaisantes, aidant ainsi à lutter contre le stress de la rentrée.

Utilisées depuis des millénaires, les plantes sont une source naturelle de bien-être pour le corps et l’esprit. Contenant de nombreuses substances actives, celles-ci doivent être prises avec précaution. Pour éviter les effets secondaires ou de possibles interactions médicamenteuses, il est recommandé de demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.

Capucine (Grande)

C’est la « fleur sanguine du Pérou » introduite en Europe au début du XVIIème siècle, et toujours admirée depuis pour l’élégance de sa fleur en forme de corne.
Au XVIIIème siècle, on considérait la Capucine comme propre à faire venir les règles. On connaissait aussi ses vertus antiscorbutiques, précieuses au temps de la marine à voile où sévissait le scorbut : cela n’a rien d’étonnant puisqu’on a dosé 285 mg de vitamine C dans 100 g de feuilles fraîches.

Tombée ensuite dans l’oubli, c’est Cartheuser, en 1805, qui la réhabilita en lui attribuant diverses vertus thérapeutiques : diurétiques, laxatives, pectorales, anthelminthiques. Il jugea aussi la « fleur d’amour » aphrodisiaque et capable d’aiguiser l’appétit vénérien. Le Dr Leclerc, de son côté, mit l’accent sur les propriétés expectorantes de la Capucine, qui fluidifie les sécrétions bronchiques. Il la recommande contre la bronchite chronique et l’emphysème, où elle agit vraisemblablement comme les autres végétaux à essence sulfurée (Ail, par exemple). Cette richesse en soufre fait aussi de la Capucine une plante à utiliser dans la prévention des troubles de la sénescence et par ceux qui veulent « vivre jeunes et longtemps » (Pr Léon Binet).
Le Dr Leclerc et le Dr Cazin conseillent, d’autre part, les fruits mûrs pour leurs propriétés laxatives et purgatives.
Enfin, la Capucine est la « plante à cheveux » par excellence, recommandée en lotion capillaire contre la chute des cheveux par Leclerc et J. Brel.





Marjolaine

Déjà employée comme condiment dans l’Egypte ancienne, elle était aussi au nombre des simples dont les prêtres recevaient l’instruction : ils l’utilisaient contre les migraines et le nervosisme. Elle fut étudiée au XVIIème siècle par le Danois Simon Paulli.

Très bon antispasmodique, elle est toujours utilisée contre la migraine et aussi contre les tics de la face et les mauvaises digestions d’origine nerveuse. Cadéac et Meunier, comme Leclerc, la classe comme plante sédative recommandée pour combattre l’insomnie. En effet, elle abaisse le tonus du sympathique, « freine l’anxiété et rassure le cœur ».

En usage externe, elle a depuis longtemps fait ses preuves contre les douleurs rhumatismales, le torticolis, la sciatique, et ses vapeurs antiseptiques suffisent souvent à chasser le rhume de cerveau.





Quinquina

Les indiens connaissaient, en fait, depuis belle lurette les propriétés fébrifuges du Quinquina, qu’ils appelaient Kina-kina, c’est-à-dire « l’écorce des écorces ».
En 1738, l’Académie des sciences envoya au Pérou une mission scientifique, dirigée par la Condamine et Jussieu, pour étudier « l’arbre à fièvre », auquel Linné donne, par reconnaissance justifiée envers la Comtesse, le nom de Cinchona. Ils établirent une sélection parmi les nombreuses variétés de l’espèce Cinchona et classèrent les quatre principales sortes officinales d’écorces, qui sont les Quinquinas gris de Loxa et Huanuco, les Quinquinas jaunes Calisaya, les Qinquinas rouges. Plus tard, des plantations furent entreprises aux Inde, à Ceylan et à Java, car les forêts des Andes avaient été si mal exploitées qu’on pouvait craindre la disparition du précieux Quinquina. La découverte, en 1820, de la Quinine, principal actif du Quinquina, par les Français Pelletier et Caventou donna une auréole de plus au Quinquina, surtout après que le médecin militaire Maillot eut institué son emploi dans le service qu’il dirigeait à Bône, où le paludisme décimait nos troupes : grâce à la quinine, le service de Maillot devint « le service où l’on ne meurt pas ».
Enfin, le Quinquina est à l’origine de l’homéopathie, puisque c’est grâce à lui que Hahnemann constata sur lui-même que, pris à petites doses, il provoquait les symptômes des maladies qu’il guérissait à dose habituelle. C’est ainsi que fut découvert le principe similia similibus de l’homéopathie. De nos jours, bien que le paludisme ne sévisse plus, le Quinquina reste un précieux remède. C’est un des meilleurs antigrippes connus, qui lutte à la fois contre la fièvre et contre l’asthénie grippale ou post-grippale.
Par son action tonique et cordiale, il est indiqué dans toutes les débilités générales et est recommandé aux convalescents et aux asthéniques. Il entre à ce titre dans des apéritifs divers, agréables au goût très appréciés. Depuis Brillat-Savarin, qui le signale dans sa Physiologie du goût, on sait aussi que le Quinquina est un bon réducteur des graisses de l’organisme et que son usage empêcherait l’obésité de s’installer.
On lui reconnaît, d’autre part, un effet analgésique dans le domaine des crampes musculaires et des courbatures fébriles, et un rôle modérateur dans l’excitabilité cardiaque.