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Phytothérapie

Sauge officinale

Toujours utilisée sans désaffection depuis ces temps lointain, la Sauge est un excellent tonique, à la fois des voies digestives et du système nerveux. Elle stimule les fonctions de l’estomac et du foie, came les douleurs et les nausées. Elle est très recommandée contre l’asthénie nerveuse, surtout lorsqu’elle succède à une longue maladie épuisante.
C’est aussi le meilleur anti-sueur connu, qui agit puissamment contre les sueurs des tuberculeux, des rhumatisants, des cachectiques.
C’est donc la plante des convalescents, puisqu’elle combat les sueurs, la faiblesse, le manque d’appétit, les digestions pénibles, la dépression physique et morale.
Son action tonique sur l’utérus la fait utiliser après un accouchement, car elle régularise et fait réapparaître les règles. Elle calme aussi les douleurs qui accompagnent parfois les règles et, par son action régulatrice sur le cycle mensuel, facilite la conception.
On lui reconnaît depuis 1938 une action hypoglycémiante, et le vin de Sauge est très recommandé aux diabétiques.
Excellent cicatrisant, elle est employée avec succès contre les aphtes et les ulcérations de la bouche et des gencives. Le Dr Trousseau a même obtenu de beaux résultats avec le vin de Sauge, additionné de 300 g de miel par litre, pour réduire et fermer les ulcères de jambe.

La Sauge sclarée (Salvia sclarea) a des feuilles très grandes et ridées, des fleurs rosées et répand une odeur forte. On l’appelle encore Orvale, Grande Sauge, Toute-Bonne ou Herbe aux plaies.
Peu utilisée de nos jours, elle était considérée comme stimulante et antispasmodique, et on lui accordait, et on lui accordait à peu près les mêmes vertus qu’à la Sauge officinale. Conseillée aux femmes stériles par Tragus, elle était aussi recommandée dans les affections hystériques. On lui trouvait une activité plus grande que la Sauge officinale sur les ulcères de mauvaise nature, et Cazin la prônait contre le relâchement des tissus et l’engorgement œdémateux des jambes. On l’utilise aux mêmes doses que la Sauge officinale.
On emploie en parfumerie l’essence de Sauge sclarée comme fixateur des parfums.




Fraxinelle

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Le Dictame blanc – qu’il ne faut pas confondre avec le Dictame de Crète – est, pour Starck et Gesner, un antispasmodique très utile dans l’hystérie et l’épilepsie. Il serait aussi vermifuge. La plante est assez peu employée.

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Alleluia

Famille des Oxalidacées. Appelé souvent Surelle, Oseille du bûcheron, Oseille à trois feuilles, Petite Oseille.

Peu difficile sur la nature des sols, on la rencontre dans les hautes forêts, mais aussi dans les terrains sablonneux, humides et ombragés.

Agréablement acidulées – c’est de l’Alléluia qu’on extrait le sel d’Oseille -, les feuilles sont très rafraîchissantes et permettent de confectionner des tisanes désaltérantes par les grandes chaleurs. Elles sont aussi antiscorbutiques et ont une valeur diurétique connue depuis longtemps.




Kola ou Cola

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Contenant de la caféine, de la théobromine et du tanin, la noix de Kola a des propriétés toniques, excitantes et reconstituantes. Les indigènes la mâchent pour combattre la fatigue et apaiser leur faim et leur soif. C’est un aliment d’épargne, un tonique du cœur qui apporte une légère excitation cérébrale et musculaire. Elle empêche de sentir la fatigue et diminue l’essoufflement. Elle est contre-indiquée, toutefois, dans certaines affections cardiaques et ne doit pas être prise en fin de journée, afin d’éviter l’insomnie.




Bouillon blanc

Le Bouillon blanc, un des béchiques les plus anciennement connus, est avant tout émollient, adoucissant et pectoral. Il fait merveille dans toutes les inflammations de poitrine, les catarrhes des bronches aigus ou chroniques, les enrouements, les trachéites. Dioscoride le recommandait déjà contre toutes les affections pulmonaires, ainsi que Pline l’Ancien. Au Moyen Age, Sainte Hildegarde, la bonne abbesse, considérait ses fleurs comme un remède infaillible de l’enrouement. Le Bouillan blanc, qui fait d’ailleurs partie de la tisane dite des « quatre fleurs pectorales », facilite l’expectoration, apaise la toux et est un bon calmant pour les asthmatiques.
Ses vertus adoucissantes, dues au mucilage qu’il contient, le font aussi employer contre toutes les inflammations internes : douleurs intestinales, hémorroïdes, furoncles, brûlures.





Pervenche

Agricola, en 1539, signalait la Pervenche comme remède de l’angine.

Mme de Sévigné, aussi soucieuse de la santé de son entourage que de la sienne, ne manquait pas de la recommander à sa fille pour le même usage : « Guérissez-vous avec votre bonne Pervenche, bien verte, bien amère ; rafraîchissez-en cette poitrine enflammée ».

Depuis longtemps, la Pervenche est préconisée contre les hémorragies : simple et bénin saignement de nez (Mathiolle) et crachements de sang. Georges Petit la conseillait même contre l’hémoptysie des tuberculeux. Ses qualités astringentes la font employer, de plus, contre les pertes blanches et l’entérite.

Très bon tonique amer, elle est conseillée par Leclerc contre l’anémie et comme apéritif et fortifiant. Comme les autres amers, elle est aussi fébrifuge et Leclerc la recommandait contre le paludisme.

La médecine populaire l’utilise, en outre, depuis fort longtemps, pour tarir le lait des nourrices, soit seule, soit en association avec la Canne de Provence. C’est encore un très bon antidiabétique, qui amène une diminution de la glycosurie en même temps qu’une atténuation de la pénible sensation de soif. Mais là ne se bornent pas les bienfaits de l’humble petite Pervenche si chère à Claude Bernard, qui la cultivait avec prédilection de son « nid de verdure » de Saint-Julien et qui disait d’elle : « c’est une merveille de la nature. Elle reflète l’azur du ciel ».

Le laboratoire en extrait, particulièrement de l’espèce Vinca rosea de Madagascar, deux alcaloïdes actuellement employés dans la thérapeutique des maladies malignes (leucoses, maladie de Hodgkin, certains sarcomes et certains épithéliomas).

Un autre alcaloïde améliore la circulation cérébrale, dilate les petites artères et fait baisser la tension.

Enfin, pour l’usage externe, les feuilles de Pervenche sont ventées contre les ecchymoses et pour arrêter le sang des coupures. Elles entrent dans la formule des « espèces vulnéraires », dont l’infusion est recommandée pour l’usage interne et externe après des coups ou une chute.



Olivier

Très longtemps, la feuille d’Olivier fut utilisée comme tonique et fébrifuge. On l’employait en remplacement du Quinquina dans les fièvres intermittentes. Mais ces qualités réelles sont maintenant éclipsées par la découverte de vertus bien plus importantes. Le premier G. Mazet, en 1938, montra que la feuille d’Olivier avait une nette action hypotensive, confirmée depuis par Oliviero, le bien nommé. La feuille d’Olivier assouplit et dilate les artères, elle favorise aussi la diurèse, fait régresser les œdèmes et diminue le taux d’urée sanguine. Elle est donc indiquée chez les hypertendus et les cardio-rénaux. Sa meilleure indication est l’hypertension essentielle, car c’est surtout sur le minima que s’effectue la baisse de tension.

Les mêmes auteurs ont constaté que la feuille d’Olivier détermine aussi une action hypoglycémiante manifeste : cette propriété est extrêmement intéressante quand l’hypertendu est aussi un diabétique.

L’huile d’olive, la plus parfumée de nos huiles de table, ensoleille la cuisine de son goût exquis et fruité.

C’est aussi une véritable huile de santé pour tous les insuffisants hépatiques. Emolliente et laxative elle favorise l’écoulement de la bile et active les fonctions intestinales. Elle se recommande même dans les coliques hépatiques et pour aider à l’évacuation des calculs biliaires. Elle passe aussi comme anthelminthique. Elle est quelquefois employée pour combattre l’irritation du tube digestif dans certains empoisonnements. Fine et pénétrante, elle sert d’excipient pour des quantités de liniments, d’onguents et de produits pharmaceutiques.



Hysope

« Lave-moi avec l’Hysope et je serai net », dit le roi Salomon, qui employait cette plante sacrée avec le bois de Cèdre contre la lèpre. Au Moyen Age, sainte Hildegarde l’utilisait, associée à la Réglisse et à la Cannelle, comme « puissant remède des affections du foie et du poumon », et, unie à la tisane des quatre fleurs, « pour soulager les nonnes chez lesquelles le chant a provoqué de l’enrouement ».
De son côté, Trotula, la ‘Sage Matrone », une des gloires de la fameuse école de Salerne, la recommandait pour purger le poumon de son phlegme, surtout unie à la Figue.
De nos jours, c’est toujours contre les affections des bronches qu’on utilise l’Hysope. C’est un excellent expectorant, puis asséchant, qui favorise la respiration par action sur les centres nerveux. On le préconise contre la toux et l’oppression, les maladies de bronches avec essoufflement, contre m’asthme. Stimulant, il relève le tonus amoindri par la toux, mais les sujets nerveux, toutefois, ne doivent l’utiliser qu’à petites doses.
Pour l’usage externe, la plante est résolutive et vulnéraire. Elle entre d’ailleurs dans la composition de « l’alcoolat vulnéraire » officinal. On l’utilise en gargarismes dans les affections de la gorge et en cataplasmes contre les blessures, les ecchymoses, les entorses.





Mûrier noir

L’écorce de la racine a longtemps passé pour purgative et ténifuge, mais, après les expériences du Dr Bérenger, elle a été rayée de la liste des ténifuges.

Les fruits, avant leur maturité, sont astringents et très acidulés (un litre de jus contient 20 à 25 g d’acide citrique). On employait ce jus, jadis, contre la diarrhée, la dysenterie, les crachements de sang, les règles trop abondantes. On prépare encore, avec les fruits récoltés avant complète maturité, un sirop très renommé, utilisé en gargarismes contre les maux de gorge ou comme boisson rafraîchissante.

A maturité complète, ces fruits deviennent laxatifs.

Les feuilles de Mûrier noir étaient depuis longtemps employées couramment en infusion contre le diabète.

Les travaux récents de Bart ont prouvé l’efficacité de ce traitement, qui permet d’entraîner la diminution, et même la disparition, de la glycosurie.


Adonis

C’est un des « pères allemands » de la botanique, Bock, dit Tragus, qui signala le premier, à l’époque de la Renaissance, les propriétés de l’Adonis. Utilisée autrefois contre les néphrites et l’urémie, c’est surtout comme tonique du cœur qu’on l’emploie de nos jours : elle fut signalée en 1879 par Budnow et étudiée par Fukelman et Chevalier, lesquels découvrirent son principe actif. L’adonis régularise les mouvements du cœur, agit sur la circulation sanguine et augmente la pression artérielle (son emploi est donc interdit aux personnes souffrant d’hypertension). Elle se place, d’après les auteurs, come une excellente médication intermédiaire entre la Digitale et le Stophantus. Tout en facilitant les fonctions du rein par son pouvoir diurétique, c’est à la fois un précieux tonique du cœur et un bon sédatif, qui possède, de plus, la faculté de s’éliminer très vite.
Moins puissant que la Digitale, certes, mais aussi moins toxique, l’Adonis se révèle comme un excellent remède ne nécessitant pas de pause dans le traitement, très recommandable aussi bien dans le cas d’insuffisance cardiaque que dans les cas de baisse de la tension artérielle (hypotension).