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Phytothérapie

Quinquina

Les indiens connaissaient, en fait, depuis belle lurette les propriétés fébrifuges du Quinquina, qu’ils appelaient Kina-kina, c’est-à-dire « l’écorce des écorces ».
En 1738, l’Académie des sciences envoya au Pérou une mission scientifique, dirigée par la Condamine et Jussieu, pour étudier « l’arbre à fièvre », auquel Linné donne, par reconnaissance justifiée envers la Comtesse, le nom de Cinchona. Ils établirent une sélection parmi les nombreuses variétés de l’espèce Cinchona et classèrent les quatre principales sortes officinales d’écorces, qui sont les Quinquinas gris de Loxa et Huanuco, les Quinquinas jaunes Calisaya, les Qinquinas rouges. Plus tard, des plantations furent entreprises aux Inde, à Ceylan et à Java, car les forêts des Andes avaient été si mal exploitées qu’on pouvait craindre la disparition du précieux Quinquina. La découverte, en 1820, de la Quinine, principal actif du Quinquina, par les Français Pelletier et Caventou donna une auréole de plus au Quinquina, surtout après que le médecin militaire Maillot eut institué son emploi dans le service qu’il dirigeait à Bône, où le paludisme décimait nos troupes : grâce à la quinine, le service de Maillot devint « le service où l’on ne meurt pas ».
Enfin, le Quinquina est à l’origine de l’homéopathie, puisque c’est grâce à lui que Hahnemann constata sur lui-même que, pris à petites doses, il provoquait les symptômes des maladies qu’il guérissait à dose habituelle. C’est ainsi que fut découvert le principe similia similibus de l’homéopathie. De nos jours, bien que le paludisme ne sévisse plus, le Quinquina reste un précieux remède. C’est un des meilleurs antigrippes connus, qui lutte à la fois contre la fièvre et contre l’asthénie grippale ou post-grippale.
Par son action tonique et cordiale, il est indiqué dans toutes les débilités générales et est recommandé aux convalescents et aux asthéniques. Il entre à ce titre dans des apéritifs divers, agréables au goût très appréciés. Depuis Brillat-Savarin, qui le signale dans sa Physiologie du goût, on sait aussi que le Quinquina est un bon réducteur des graisses de l’organisme et que son usage empêcherait l’obésité de s’installer.
On lui reconnaît, d’autre part, un effet analgésique dans le domaine des crampes musculaires et des courbatures fébriles, et un rôle modérateur dans l’excitabilité cardiaque.




Jusquiame noire

Les propriétés de la Jusquiame furent connues il y a bien longtemps. En Assyrie-Babylonie, on l’employait comme hallucinatoire, tandis que les Hindous s’en servaient comme anesthésiant, ainsi que le précise le livre de Susruta. Les druides l’utilisaient pour troubler la raison des patients et pour plonger les sorciers qui recouraient aux incantations dans une espèce d’état second. C’était, pour eux, une plante maudite, mais aussi l’accessoire indispensable aux rites magiques : en période de sécheresse, par exemple, il suffisait qu’une vierge entre dans l’eau et se fasse asperger d’une décoction de Jusquiame par ses compagnes pour que tombe la pluie…
Roger de Salerne nous apprend, dans son Manuscrit chirurgical, que les chirurgiens de la célèbre école du Moyen Age appliquaient sur la bouche et le nez des patients une éponge somnifère imbibée de diverses drogues, dont la principale était le suc de Jusquiame, afin de réaliser une anesthésie primitive. Considérée comme hautement toxique, la drogue connut ensuite un léger temps d’oubli jusqu’en 1762. A cette date, Storck, un médecin viennois qui, s’intéressa surtout aux toxiques, la réhabilita dans les maladies nerveuses et l’épilepsie.
De nos jours, on utilise les feuilles, les racines et les semences de la plante sous forme de poudre de feuilles, d’extrait et de teinture. On l’associe à la Valériane dans les pilules de Meglin et elle entre dans la composition du baume tranquille et de l’onguent populéum. C’est un narcotique analogue à la Belladone et d’une toxicité semblable. On l’utilise plus particulièrement comme antispasmodique et comme hypnotique dans les affections nerveuses.
En usage externe, les feuilles cuites et broyées enveloppées dans une feuille de Chou sont parfois utilisées en cataplasmes dans les douleurs aiguës de la goutte ou des rhumatismes.




Noix de Muscade

Aucune épice, peut-être, ne connut la vogue de Nux indica, nom qu’on donnait jadis à la noix de Muscade.

A la renaissance, sous l’impulsion de Fernel, qui la considérait comme un puissant stimulant de l’esprit et des sens, les apothicaires s’emparèrent si bien de la Muscade qu’au XVIIIème siècle elle entrait dans 24 préparations citées au Codex de 1758.

Paullini, de son côté, eut grand-peine à se contenter de 876 pages pour énumérer, dans le livre qu’il lui consacre, ses innombrables vertus. Résumons en disant qu’il la trouve bonne pour tout et pour tous : « bien portants, malades, vivants ou morts ».

Cartheuser, moins fantaisiste, découvrit, au XVIIIème si7cle, son huile essentielle et établit ainsi les propriétés pharmacologiques de la Muscade sur une base sérieuse. Bien qu’on ne trouve peut-être plus « qu’elle fortifie le cerveau et les parties nobles », l’essence que contient la Muscade est réellement digestive, stimulante et carminative. L’emploi de cette épice est donc très indiqué en cuisine pour faciliter la digestion difficile des mets lourds, gras ou féculents, pour stimuler l’appétit et combattre les fermentations.

On prétend aussi que la Muscade empêche le mal de mer.

Douée de propriétés narcotiques et même stupéfiantes, la Muscade est toxique en grande quantité : l’absorption d’une noix entière peut déterminer de l’ivresse, du délire, des convulsions, de la stupeur. Un vers de l’école de Salerne, resté célèbre, montre que la célèbre école de médecine connaissait cette toxicité, puisqu’il montre que la Muscade est salutaire à petite dose et presque un poison mortel à dose forte. Le « beurre de Muscade », substance grasse obtenue à la manière du beurre de Cacao, est utilisé à l’extérieur dans de nombreuses préparations encore en usage dans les campagnes (baume Nerval, liniment de Rosen). On l’emploie en frictions contre les douleurs rhumatismales et les névralgies dentaires.

Le Macis est l’enveloppe qui entoure la noix de Muscade. Lorsque la pulpe du fruit arrivé à maturité se fend, on recueille soigneusement cette enveloppe rouge vif qui recouvre le noyau (ou noix de Muscade). On l’utilise en cuisine comme la noix, mais il est beaucoup plus fin. Le macis entre dans la composition du « vin de Scille composé » (de la charité).


Aucune épice, peut-être, ne connut la vogue de Nux indica, nom qu’on donnait jadis à la noix de Muscade.

A la renaissance, sous l’impulsion de Fernel, qui la considérait comme un puissant stimulant de l’esprit et des sens, les apothicaires s’emparèrent si bien de la Muscade qu’au XVIIIème siècle elle entrait dans 24 préparations citées au Codex de 1758.

Paullini, de son côté, eut grand-peine à se contenter de 876 pages pour énumérer, dans le livre qu’il lui consacre, ses innombrables vertus. Résumons en disant qu’il la trouve bonne pour tout et pour tous : « bien portants, malades, vivants ou morts ».

Cartheuser, moins fantaisiste, découvrit, au XVIIIème si7cle, son huile essentielle et établit ainsi les propriétés pharmacologiques de la Muscade sur une base sérieuse. Bien qu’on ne trouve peut-être plus « qu’elle fortifie le cerveau et les parties nobles », l’essence que contient la Muscade est réellement digestive, stimulante et carminative. L’emploi de cette épice est donc très indiqué en cuisine pour faciliter la digestion difficile des mets lourds, gras ou féculents, pour stimuler l’appétit et combattre les fermentations.

On prétend aussi que la Muscade empêche le mal de mer.

Douée de propriétés narcotiques et même stupéfiantes, la Muscade est toxique en grande quantité : l’absorption d’une noix entière peut déterminer de l’ivresse, du délire, des convulsions, de la stupeur. Un vers de l’école de Salerne, resté célèbre, montre que la célèbre école de médecine connaissait cette toxicité, puisqu’il montre que la Muscade est salutaire à petite dose et presque un poison mortel à dose forte. Le « beurre de Muscade », substance grasse obtenue à la manière du beurre de Cacao, est utilisé à l’extérieur dans de nombreuses préparations encore en usage dans les campagnes (baume Nerval, liniment de Rosen). On l’emploie en frictions contre les douleurs rhumatismales et les névralgies dentaires.

Le Macis est l’enveloppe qui entoure la noix de Muscade. Lorsque la pulpe du fruit arrivé à maturité se fend, on recueille soigneusement cette enveloppe rouge vif qui recouvre le noyau (ou noix de Muscade). On l’utilise en cuisine comme la noix, mais il est beaucoup plus fin. Le macis entre dans la composition du « vin de Scille composé » (de la charité).


Dictame de Crète

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Dans l’Antiquité reculée, le Dictame était célèbre comme le plus précieux des vulnéraires, dont les dieux eux-mêmes faisaient usage. Les Grecs l’employaient dans les accouchements et pour favoriser la venue des règles.
Il est assez peu usité de nos jours pour l’usage interne, c’est-à-dire comme emménagogue et tonique. Mais on l’utilise encore comme vulnéraire pour guérir les plaies et les contusions. Il entre toujours dans la formule du baume de Fioravanti du pharmacien.

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Arnica

Il semble que ce soit Sainte Hildegarde, abbesse de Rupertsberg, près de Bingen, qui, au Moyen-Age, décrivit la première les propriétés de l’Arnica contre les contusions et les ecchymoses. L’Italien Mathiolle, à la Renaissance, contribua pour sa part à populariser ce remède dans le traitement des chutes. La marquise de Sévigné, qui se piquait de médecine, ne manquait pas de le recommander pour le même usage l’Eau d’Arquebusade, simple macération d’Arnica, de Bétoine et d’Euphorbe. Mais il fallut attendre le XVIIIème siècle pour que soit trouvée la préparation de la teinture d’Arnica, telle qu’elle est encore utilisée aujourd’hui.

Bien que l’Arnica ait un effet tonique et excitant à petites doses, qu’elle soit fébrifuge d’après Stoll, elle est bien trop dangereuse à employer pour qu’on puisse la recommander en interne. Elle peut provoquer, au-delà de 4 à 8 g par litre (dose conseillée par Héraud), une altération profonde du système nerveux, avec sueurs froides et hémorragies.





Eupatoire

Mithridate Eupator, roi du Pont, laissa son nom à l’Eupatoire, qu’il avait découverte. C’était une des plantes du jardin médicinal d’Olivier de Serres, dont il disait qu’elle « est bonne contre la dysenterie, morsures des serpents et désopile le foie ». Apéritive, stimulante, tonique, la plante, dont on emploie les feuilles et surtout la racine, est aussi un bon cholagogue, très recommandé contre les obstructions du foie et la constipation occasionnée par l’insuffisance hépatique et l’atonie des organes internes.
A l’extérieur, elle a eu grande réputation comme résolutif des tumeurs du fondement ou du scrotum.

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Bugle

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Bien oublié de nos jours, le Bugle était très employé autrefois comme vulnéraire et astringent. Utilisé pour guérir les plaies, les blessures, les hémorragies, les hémoptysies, c’était, à la Renaissance, la panacée du médecin de campagne.
Ettmuller et Rivière le recommandèrent contre la tuberculose pulmonaire, Camerarius et Dodoens dans les obstructions du foie. De nos jours, on n’emploie plus guère le Bugle – quand on l’emploie – que pour laver et cicatriser les plaies ou en gargarismes contre les angines.
Il se peut, toutefois, que la plante connaisse un regain d’actualité, des observations faites avec la teinture mère homéopathique ayant démontré tout récemment qu’elle agissait fort bien dans les pneumopathies aiguës ou chroniques, les toux rebelles, la dilatation bronchique, l’asthme pulmonaire.




Lis blanc

Bien qu’on l’ait employé autrefois à l’intérieur comme calmant de la toux et des affections nerveuses, le Lis n’est plus utilisé que pour l’usage externe. Le bulbe mucilagineux est très employé, cuit sous la cendre ou dans du lait, en cataplasmes destinés à faire mûrir abcès, furoncles et panaris.
Les pétales macérés dans l’huile, ils deviennent un calmant et cicatrisant remarquable des brûlures. Cette huile de macération est un remède populaire justifié contre les maux d’oreille.

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Liseron des haies

Dioscoride, déjà, avait reconnu les vertus purgatives du Liseron, qui continua d’être employé au cours des siècles pour cette propriété.
Brisemoret et Chevalier ont d’ailleurs retiré de la plante une matière résineuse aux vertus nettement purgatives. Il est surtout recommandé quand l’insuffisance hépatique est la cause de la constipation. On utilise les feuilles et les racines (ces dernières, desséchées, ont une action plus énergique).

.Le Liseron des champs (Convolvulus arvensis), encore appelé Liset, ressemble au Grand Liseron, mais sa taille plus modeste l’oblige à ramper ou à s’accrocher aux plantes voisines. Ses fleurs sont plus petites que celles du Grand Liseron ; blanc rosé, mais le plus souvent roses, elles sont légèrement odorantes. Il est, lui aussi, purgatif, ainsi que la Soldanelle (Convolvulus soldanella), ou Chou marin, aux fleurs roses, qu’on trouve sur les sables des côtes de la Méditerranée.

D’autre Liseron sont exotiques, tels ceux qui fournissent la Scammonée et le Jalap, tous deux purgatifs.
La patate est un Liseron, cultivé aux Antilles, dont la racine comestible est parfois vendue en Europe, dans les magasins spécialisés. Les feuilles sont aussi bonnes que les Epinards.
La racine de la Patate sauvage (Convolvulus panduratus) est utilisée, aux Etats-Unis, contre la goutte et la rétention d’urine.




Lycopode en massue

On utilise les microspores de la plante, qui forment une poudre jaune et onctueuse. Cette poudre sert, en pharmacie, à enrober les pilules. Bien qu’on l’ait employée en décoction à l’intérieur contre les rhumatismes, l’épilepsie, les diarrhées, c’est surtout pour l’usage externe qu’on utilisait la poudre de Lycopode. Très bon absorbant, elle servait à saupoudrer la peau des bébés, celle des personnes obèses souffrant d’irritation, et pour sécher les coupures. Elle est maintenant remplacée par le talc. Inflammable, cette poudre est employée par les artificiers, d’où le nom de Soufre végétal qu’on lui donne parfois.

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