Mûrier noir
L’écorce de la racine a longtemps passé pour purgative et ténifuge, mais, après les expériences du Dr Bérenger, elle a été rayée de la liste des ténifuges.
Les fruits, avant leur maturité, sont astringents et très acidulés (un litre de jus contient 20 à 25 g d’acide citrique). On employait ce jus, jadis, contre la diarrhée, la dysenterie, les crachements de sang, les règles trop abondantes. On prépare encore, avec les fruits récoltés avant complète maturité, un sirop très renommé, utilisé en gargarismes contre les maux de gorge ou comme boisson rafraîchissante.
A maturité complète, ces fruits deviennent laxatifs.
Les feuilles de Mûrier noir étaient depuis longtemps employées couramment en infusion contre le diabète.
Les travaux récents de Bart ont prouvé l’efficacité de ce traitement, qui permet d’entraîner la diminution, et même la disparition, de la glycosurie.
Famille des Moracées.
Originaire de Perse, cet arbre au port élevé est acclimaté en France.
Le Mûrier blanc (Morus alba) est le Mûrier du ver à soie. Ses fruits, blancs, sont comestibles, mais ne doivent pas se substituer à ceux du Mûrier noir au point de vue médicinal.
Interne
Infusion de feuilles. 60 g par litre d’eau, dont on prend une tasse avant chaque repas, mais on utilise généralement l’extrait fluide pharmaceutique. Contre le diabète.
Décoction d’écorce. A absorber le matin à jeun, à la dose de 5 à 12 g pour un demi-litre d’eau. Comme purgatif.
Sirop de mûres. Se prépare, avant la maturité totale des fruits, avec 1 Kg de mûres et 1 Kg de sucre. Faire bouillir jusqu’à l’obtention d’un sirop et passer. Délicieux l’été, ajouté à de l’eau glacée.
Externe
On emploie le sirop pur ou coupé d’un peu d’eau pour les gargarismes.
Infusion de feuilles. En bains de bouche, elle est, paraît-il, efficace contre les rages de dents.
- Purgatif
- Astringent
- Laxatif
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