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HE Eucalyptus globuleux

Indications (VT +) :

  • Amygdalite ++, rhinopharyngite +++, laryngite, grippe ++, otite sinusite +, bronchite +++, bronchite asthmatiforme, bronchopneumonie
  • Adénites d’origine infectieuse +
  • Dermite bactérienne ++, dermite candidosique +++

Contre-indications : Bébé.





Joubarbe (grande)

Cazin l’a utilisée comme astringente dans les cas de dysenterie, mais vantait aussi ses qualités antispasmodiques. Reschel la préconisait dans les affections nerveuses résultant de troubles fonctionnels ayant leur siège dans l’utérus.

Elle n’est plus que très rarement utilisée pour l’usage interne. Par contre, elle est très délicieuse pour l’usage externe. Le suc, remède éprouvé contre les cors, justifie bien le nom populaire de la plante, puisque deux ou trois applications suffisent. Les feuilles fraîches broyées sont renommées contre les hémorroïdes, les brûlures, les tumeurs ganglionnaires. La pommade à base de suc fait merveille contre les dartres et les maladies de peau en général.

D’autres espèces de Joubarbe ont aussi des vertus médicinales.

La Joubarbe des vignes (Sedum telephium) est le plus souvent appelée Orpin. C’est une petite plante vivace, aux tiges et feuilles charnues comme une plante grasse, aux fleurs jaunes, et qui croît dans les lieux incultes. On conserve les feuilles dans l’huile dans certaines régions, sous le nom d’Orpin confit : cette macération est un remède populaire contre les coupures, les hémorroïdes, les cors.
La Joubarbe rose (Sedum rhodiola) est une plante des hautes montagnes, à odeur de rose, qu’on utilisait jadis contre les maux de tête et comme astringent.
La Joubarbe âcre (Sedum acer) porte beaucoup de noms populaires : Orpin brûlant, Poivre des murailles, Petite Joubarbe, Pain d’oiseau, et Vermiculaire à cause de ses racines fines et menues.
Elle a, comme les autres Joubarbes, l’aspect d’une plante grasse, une tige peu élevée, des feuilles charnues.
Ses petites fleurs en épi sont jaune d’or. On l’a employée jadis comme émétique et antiépileptique, et en applications sur les gencives atteintes de scorbut. On l’utilise encore parfois en Allemagne en cataplasmes de feuilles pilées sur les articulations déformées par l’arthrite.



HE Buchu ou bucco

.

Indications (VT +) :

  • Insuffisance urinaire, lithiase rénale ++
  • Bronchite asthmatiforme +++

Contre-indications : Bébé, enfant, grossesse (neurotoxique, abortive)

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Capucine (Grande)

C’est la « fleur sanguine du Pérou » introduite en Europe au début du XVIIème siècle, et toujours admirée depuis pour l’élégance de sa fleur en forme de corne.
Au XVIIIème siècle, on considérait la Capucine comme propre à faire venir les règles. On connaissait aussi ses vertus antiscorbutiques, précieuses au temps de la marine à voile où sévissait le scorbut : cela n’a rien d’étonnant puisqu’on a dosé 285 mg de vitamine C dans 100 g de feuilles fraîches.

Tombée ensuite dans l’oubli, c’est Cartheuser, en 1805, qui la réhabilita en lui attribuant diverses vertus thérapeutiques : diurétiques, laxatives, pectorales, anthelminthiques. Il jugea aussi la « fleur d’amour » aphrodisiaque et capable d’aiguiser l’appétit vénérien. Le Dr Leclerc, de son côté, mit l’accent sur les propriétés expectorantes de la Capucine, qui fluidifie les sécrétions bronchiques. Il la recommande contre la bronchite chronique et l’emphysème, où elle agit vraisemblablement comme les autres végétaux à essence sulfurée (Ail, par exemple). Cette richesse en soufre fait aussi de la Capucine une plante à utiliser dans la prévention des troubles de la sénescence et par ceux qui veulent « vivre jeunes et longtemps » (Pr Léon Binet).
Le Dr Leclerc et le Dr Cazin conseillent, d’autre part, les fruits mûrs pour leurs propriétés laxatives et purgatives.
Enfin, la Capucine est la « plante à cheveux » par excellence, recommandée en lotion capillaire contre la chute des cheveux par Leclerc et J. Brel.





Marjolaine

Déjà employée comme condiment dans l’Egypte ancienne, elle était aussi au nombre des simples dont les prêtres recevaient l’instruction : ils l’utilisaient contre les migraines et le nervosisme. Elle fut étudiée au XVIIème siècle par le Danois Simon Paulli.

Très bon antispasmodique, elle est toujours utilisée contre la migraine et aussi contre les tics de la face et les mauvaises digestions d’origine nerveuse. Cadéac et Meunier, comme Leclerc, la classe comme plante sédative recommandée pour combattre l’insomnie. En effet, elle abaisse le tonus du sympathique, « freine l’anxiété et rassure le cœur ».

En usage externe, elle a depuis longtemps fait ses preuves contre les douleurs rhumatismales, le torticolis, la sciatique, et ses vapeurs antiseptiques suffisent souvent à chasser le rhume de cerveau.





Pomme de terre

Introduite en Angleterre en 1594 par le corsaire Francis Drake, la Pomme de terre fut longtemps considérée outre-Manche comme un élixir de longue vie, ainsi que nous l’apprend Bacon dans Death and life : « Un quart de ces racines farineuse, mélangé à trois quart de graines, rendra la bière plus propre à prolonger la vie ».
Après sa vulgarisation, les médecins surent bien vite mettre à profit les vertus calmantes des feuilles de Pomme de terre dans les névralgies et les rhumatismes, et les propriétés diurétiques des tubercules contre les lithiases rénales et vésicales. En effet, très riche en potassium, la Pomme de terre est fortement diurétique et peut-être prescrite dans le régime des cardiaques, des brightiques et des néphrétiques avec œdèmes Seiler, pendant la guerre de 1914-1918, en prescrivait 1 Kg par jour aux cardiaques quand il n’y avait plus de digitaline à Vienne. Très pauvre en chlorures, elle est recommandée dans les régimes déchlorurés.
Ses propriétés antiscorbutiques sont renommées depuis bien longtemps et in n’est pas étonnant de la trouver parmi les précieuses provisions de bouche des voyages au long cours. Les travaux modernes ont prouvé, depuis, sa singulière richesse en vitamine C qui fait de la populaire Pomme de terre la reine de nos légumes d’hiver.
En diététique moderne, on la recommande chez les arthritiques, mais aussi chez les obèses et les diabétiques, car, contrairement aux préventions, elle nourrit sans engraisser, à condition de la manger nature, sans les sauces et les fritures dont on a l’habitude de l’imbiber, et d’en prendre une portion normale, cela va de soi. Elle est aussi très utile aux dyspeptiques, dont elle soulage les douleurs gastriques. Point n’est besoin pour autant d’utiliser la recette astucieuse de Dr Gruby, médecin de la fin du siècle dernier doublé d’un humoriste, qui conseillait à ses malades dyspeptiques la simple purée de Pomme de terre, à laquelle il faisait ajouter une douzaine de petits cailloux, afin de les obliger à saliver et à manger lentement. C’est par ce procédé, dit-on, qu’il réussit à guérir Alexandre Dumas de sa dyspepsie chronique.
Quant à Cazin, le grand phytothérapeute calaisien du XIXème siècle, il préconisait contre les catarrhes pulmonaires et les toux sèches une infusion de feuilles de Pomme de terre, avec du Marrube blanc et des bourgeons de Pin.
Très utilisée à l’extérieur, par les médecins de campagne, au siècle dernier, contre les contusions, les eczémas, les brûlures, les panaris, elle continue encore à être employée pour ces usages en médecine familiale.