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Jeûne Thérapeutique

Le jeûne est la privation, volontaire ou non, de nourriture, accompagnée ou pas d’une privation de boisson.

D’un point de vue médical et physiologique, on considère que la période de jeûne commence à partir de la sixième heure après le dernier repas. Le jeûne met en marche des mécanismes d’adaptation physiologique hérités du lent processus de l’évolution. Diverses expériences ont montré sur le modèle animal qu’une restriction alimentaire non excessive prolonge la durée de vie de nombreuses espèces (souris, rat, singe rhésus). Une étude publiée dans Nature en 2016 a aussi montré que ce jeûne s’accompagne d’une diminution des dommages à l’ADN. Sur une période courte, le jeûne intermittent permet une perte de poids et de masse grasse similaire à la restriction calorique ainsi qu’une augmentation de la sensibilité à l’insuline.

L’adaptation et la résistance au jeûne prolongé observées chez l’humain, mais également chez certains oiseaux (migrateurs, manchots), ont été modelées par l’histoire de l’évolution.

La faculté de stocker des réserves avec un maximum d’efficacité, conjuguée à l’utilisation très efficiente de ces substrats, a permis à l’humain de survivre et même de se développer dans des conditions très peu favorables du point de vue alimentaire, ceci jusqu’à une période très récente de l’histoire en Europe, mais encore actuellement dans de nombreux pays en voie de développement.

Le jeûne stimulerait les forces curatives de l’organisme »

Le docteur Otto Buchinger a été le premier scientifique d’Europe de l’Ouest à s’intéresser à ce sujet, bien qu’en URSS de nombreuses études scientifiques aient été conduites depuis quarante ans, mais n’ont jamais été traduites et sont restées méconnues en occident. Ces études auraient montré des améliorations remarquables dans certaines affections telles que le diabète sucré, la polyarthrite rhumatoïde et d’autres rhumatismes, l’hypertension artérielle (HTA), l’asthme, l’insuffisance cardiaque ou l’allergie.

Dr. Otto Buchinger (1878 – 1966)

Forcé à quitter son poste de médecin dans la marine après avoir contracté une maladie rhumatismale invalidante, Dr Otto Buchinger (1878 – 1966) entreprit de jeûner 19 jours, faisant ainsi lui-même l’expérience des mécanismes d’autoguérison entraînés par cette méthode.

Pendant le jeûne le corps se porte bien, c’est l’âme qui ressent la faim. »

Ce scientifique, spécialiste en médecine interne, était un observateur précis. Publiée en 1935 et toujours éditée à l’heure actuelle, son œuvre maîtresse « Das Heilfasten » (« le Jeûne Thérapeutique ») constitue la première description systématique de la physiologie du jeûne et des pathologies considérées encore aujourd’hui comme des indications du jeûne.

Buchinger était aussi un grand passionné de la nature et une personne profondément spirituelle qui ne considérait pas le jeûne comme un manque, mais comme un état d’absence de besoins et de retour sur soi-même.

Diététique de l’âme

La spiritualité exige d’avoir du temps. Quand vous jeûnez, vous avez du temps. La spiritualité signifie également ne plus vouloir, laisser agir en nous. Lorsque l’on jeûne, le corps se sert à son gré dans ses réserves de nutriments, trop souvent surabondantes à notre époque… sans intervention de la volonté. La spiritualité est la capacité de vivre dans l’instant présent, d´accepter ce qui arrive. Faisant partie intégrante de l’expérience spirituelle du jeûne, le silence permet aussi d’accéder au monde intérieur.

On évite de bavarder, de raconter des histoires superficielles, de juger. Ce qui favorise le calme particulier qui envahit le corps, du jeûneur, c’est la suspension de l’ingestion d’aliments, l’arrêt des synthèses, de la production des sucs. Les mouvements gastrointestinaux, ne rythmant plus les journées, tout est plus silencieux et calme dans le corps. Souvent, l’humeur s’harmonise, s’euphorise, on assiste même à l’émergence de sentiments de plénitude.

Jeûner interrompt tous les schémas comportementaux : on est transporté dans une autre dimension, comme si on vivait un saut quantique.

Le défi spirituel consiste à l’accepter et à la laisser se développer avec confiance, pour permettre ainsi à la dimension spirituelle de s’épanouir…

Le Jeûne Thérapeutique

La base du programme du jeûne a été développée par trois générations de médecins et thérapeutes.

Grâce à un suivi médical personnalisé, une nutrition vivante, le fitness physique et l’inspiration, corps et esprit sont régénérés.

L’eau minérale et les tisanes sont prises en quantité illimitée. De plus bouillons de légumes préparés à la minute ou jus de fruits fraîchement pressés de cultures biologiques sont un appoint très apprécié. La cure débute par un repas végétarien léger, le jour de l’arrivée, suivi d’un jour de repos digestif. 

En fin de jeûne, la nourriture est réintroduite progressivement sur une période déterminée, dite de reprise alimentaire. Il s’agit là d’un processus régénératif qui procure un plaisir intense et s’avère décisif pour garantir durablement le succès du jeûne.

Les processus de détoxification et de régénération cellulaire dûs au jeûne sont favorisés par des traitements externes : massages, physiothérapie, enveloppements, hydrothérapie.

Psycho-Généalogie

Extrait « Aye Mes Aïeux » de Anne Ancelin Schützenber

Prisonniers d’une invisible toile d’araignée

L’inconscient a une bonne mémoire », révèle Anne Ancelin Schützenberger

La vie de chacun de nous est un roman.

Vous, moi, vivons prisonniers d’une invisible
toile d’araignée dont nous sommes aussi l’un des maîtres bâtisseurs.

Si nous avions appris à notre troisième oreille, notre troisième œil, à saisir, à mieux comprendre, pour comprendre, pour voir ces répétitions et ces coïncidences, l’existence de chacun deviendrait plus
clair, plus sensible à ce que nous sommes, à ce que nous devrions être.

Est-il possible d’échapper à ces fils invisibles, ces « triangulations », ces répétitions ?

Nous sommes finalement, d’une certaine manière, moins libres que nous ne le pensons. 

Nous pouvons retrouver notre liberté et sortir de la répétition, comprendre ce que
se passe, en capturant ces fils dans leur contexte et dans leur complexité. 

Donc finalement on peut
vivre « notre » vie, et non celle de nos parents ou grands-parents, ou celle d’un frère décédé,
par exemple, et que l’on « substitue » sciemment ou non…

Ces liens complexes peuvent être vus, ressentis ou sentis, au moins,
partiellement, mais on n’en parle généralement pas. Ils vivent dans l’indicible, le
l’impensé, le non-dit ou le secret. 

Mais il y a moyen de modéliser et ces liens et
nos désirs, pour que notre vie soit adaptée à ce que nous voulons,
nos désirs authentiques, ce que nous désirons profondément et dont nous avons besoin (et non ce que
que les autres veulent pour nous), être.

S’il n’y a ni hasard ni nécessité, vous pouvez toujours tenter votre chance, rouler sur votre
destin, « tourner le destin défavorable » et éviter les pièges des répétitions
inconscientes transgénérationnelles.

Que notre vie soit l’expression de notre être profond, est-ce, au fond, le travail
psychothérapie et formateur. Après s’être découvert et compris
– idem, le psychothérapeute peut mieux comprendre, percevoir, voir, presque deviner ce quoi à peine exprimé. Parfois, il se manifeste par la douleur, la maladie, le silence, le « langage corporel », l’échec, l’acte raté, la répétition, les »malheurs » et
difficultés essentielles.

Puis, humblement, avec tout son « savoir »
(bien qu’il s’agisse plus de savoir-être, de savoir-être avec l’autre et de son écoute,
plutpt que d’un savoir-faire, ou d’un savoir (théorique), le thérapeute tente d’être
« entre », l’intermédiaire ou le passeur, dans l’interface entre soi et soi du patient,
entre celui qui est recherché et sa vérité (de lui, le « patient », l’autre), et sa « sage-femme » ou sa
« sage-femme » comme disait Socrate.

GENOGRAMME ET GENOSOCIOGRAMME

C’est une méthodologie qui s’intéresse aux problématiques liées à la place que nous occupons dans la généalogie familiale et qui subissent l’impact des événements vécus dans les générations précédentes et contiennent la dimension de l’inconscient familial.

Le génosociogramme permet une représentation sociométrique (affective)
figure de l’arbre généalogique familial, avec ses caractéristiques de noms, prénoms,
lieux, dates, repères, liens et événements majeurs de la vie : naissances, mariages,
décès, maladies graves, accidents, mutations, professions, retraite.

Le génosociogramme est une représentation de l’arbre généalogique annoté (génogramme)
avec un affichage, par flèches sociométriques :

  • des différents types de
    relations du sujet, en relation avec son environnement et les liens entre les différents
    personnages :

    • co-présence, cohabitation, coercition, dyades,
      triangles, exclusions…
    • « qui vit avec qui sous le même toit » et « mange dans la même marmite »,
    • qui élève le / les enfants,
    • qui fuit et où, qui arrive (naissance, transfert) au moment
      dans lequel un autre part (meurt ou part),
    • qui remplace qui dans la famille, et comment ils sont faits
      distributions… surtout après un décès (héritage, donations)
      favorisés, défavorisés,
    • les « injustices » (comptes familiaux et sociaux), les
      répétitions…

A travers une lecture graphique de l’arbre généalogique, la carte familiale est établie sur deux siècles (sept à neuf générations), et parfois plus, donnant du sens à la place de chacun, mettant en évidence les liens affectifs les plus importants, tant négatifs que positifs.

• La lumière psychosociale et psychanalytique, avec quelques
« références d’écho » ainsi que la perception des changements de sujet et aussi le rythme
respiratoire approfondit et enrichit l’exploration par le génogramme, et en fait un
génosociogramme. 

• Cela révèle ce qui est dit et ce qui n’est pas dit, les liens et
relations socio-affectives présentes et passées.
• La communication non verbale est travaillée, ce qui a été exprimé, les « trous » et les « oublis », 

  • Répétitions comme le syndrome anniversaire ;
  • les ruptures, les cassures, les « fractures du âme »
  • les synchronicités et les coïncidences des dates de naissance, de décès, de mariage, de séparation,
  • les accidents, l’apparition de maladies, les échecs aux examens, les démarches, les anniversaires ou dates importantes de l’univers personnel du sujet, de son univers familial (son « atome social »)
  • son environnement socio-économique, réalité psychologique personnelle,
    afin que la personne comprenne mieux sa vie et puisse y donner un sens.
  • Ce qui unit les membres d’une famille, les loyautés, les traumatismes et les scénarios qui se répètent ;
  • Analyse de l’inconscient familial et ancestral et son ensemble des identifications et projections pour les réordonner et les transformer ;
  • Secrets de famille : Se cacher derrière des maladies auto-immunes, comme le cancer, ou les répétitions amoureuses négatives, ou encore les échecs professionnels récurrent ;
  • Explorer et clarifier l’identité réparent les liens familiaux et apportent compréhension, tolérance et capacité de pardonner dans certaines situations, en plus d’une plus grande liberté ;
  • Une loyauté invisible nous amène à répéter des événements douloureux que nos ancêtres ont vécus ;
  • Les traumatismes des générations précédentes peuvent être hérités sans contact direct ;
  • S’il y a eu un traumatisme, comme le suicide, la fausse couche, l’avortement provoqué, le vol, la faillite ou le partage injustifié des biens héréditaires, et on n’en parlait pas, ces événements vont se répéter jusqu’à ce que quelqu’un les travaillent et les mettent en lumière. Les parents affectent les enfants, comme les grands-parents affectent parents, arrière-arrière-grands-parents sur grands-parents et donc on peut continue ainsi.

Physique Micro-Vibratoire

Extrait « Physique Micro-Vibratoire et Forces Invisibles » de Belizal & Morel

Les Forces invisibles

• La force tellurique fuse du centre de la terre et tend à s’échapper dans la stratosphère
• La force cosmique vient du cosmos, de notre galaxie, de notre système solaire et doit constamment bombarder la force tellurique pour la neutraliser.

Tant que la cellule vivante se trouve dans l’équilibre de ces 2 forces, à moins d’autres causes secondaires accidentelles, elle est à l’abri de tous les maux qui font échec à la vie, mais si, pour une raison quelconque, une de ces deux forces vient à défaut – et c’est toujours la force cosmique – c’est très rapidement le déséquillibre engendrant la maladie sous ses formes les plus diverses.

L’état de la maladie proviendrait d’un déséquilibre vibratoire – la « Rupture des Forces Compensées »…

Dans la terre, se trouvent des corps pouvant contribuer par leur champ magnétique à détruire l’état d’équilibre de la cellule vivante. Pour cette nocivité puisse agir, il est indispensable, que ces vibrations déséquilibrantes trouvent un support, une onde porteuse, qui leur permette de s’échapper dans l’atmosphère : eau souillée, microbienne, émanation de cimetière, égout, rivière souterraine mal drainée, ou encore faille sèche radio-active, formant pile, par suite de différentes couches de minerai rencontrées dans le sol…

Vibrations – Couleurs

A côté des ondes naturelles, il existe d’autres vibrations qui sont dues, non pas au complexe cosmo-tellurique, mais à la forme même de la matière.

Absolument tout ce qui existe dans l’univers rayonne et émet des vibrations, mais ces vibrations ont un champ oscillatoire tellement infime qu’il échappe aux instruments de physique les plus sensibles : ce sont les ondes de forme.

Leur longueur d’onde est de l’ordre de l’Angström – bien loin de l’onde modulée T.S.F. Cette fréquence microscopique fait précisément sa force puisque, véhiculée par une onde porteuse naturelle ou créée artificiellement, cette micro-vibration peut faire le tour du globe en quelques fractions de seconde. Ces ondes de forme se situent dans l’échelle du spectre qui englobe toutes les vibrations existant dans le cosmos.

7 vibrations-couleurs visibles et invisibles avec chacune ses infra et ses ultra, à savoir :

• Visibles : Violet, Indigo, Bleu, Vert positif (V+), Jaune, Orangé, Rouge,
• Invisibles : Infra-Rouge, Noir, Vert négatif (V-), Blanc, Ultra-violet

Entre le noir et le blanc, existent de nombreux points vibratoires dans une zone radioactive intense, dont le centre se situe au vert négatif (V-) : c’est la vibration la plus courte et la plus puissante de l’univers – onde porteuse naturelle dans le sol, c’est l’onde tellurique propre qui fuse du centre de la terre et tend à s’échapper dans la stratosphère, entraînant avec elle toutes les vibrations trouvées sur son passage.

Circonférence

Une circonférence plane, sous l’angle vibratoire, possède deux lignes de force en croix dont le point d’intersection constitue un centre de figure autour duquel se répartissent d’autres lignes secondaires rigoureusement équidistantes et synchronisées sur toutes les vibrations du spectre, visible et invisible.

Le sommet de la circonférence est de signe positif et vibre sur la couleur vert du spectre.
Son antipode est de signe négatif, bien que synchronisant également sur le vert du spectre. 

Nous sommes donc en droit de conclure que toute circonférence possède un pôle nord positif, et un pôle sud négatif.

Si nous examinons maintenant la ligne perpendiculaire au Nord-Sud, passant par le centre de figure, nous constatons que cette ligne de force se synchronise avec le rouge àl’Ouest et le violet à l’Est.

Entre les branches de cette croix fictive, se détectent toutes les vibrations du spectre, tant visibles qu’invisibles, chacune émise du centre de figure et venant effleurer de la périphérie de la circonférence.

Toutes les vibration visibles se situent dans l’hémisphère nord et toutes les vibrations invisibles dans l’hémisphère sud.

Sphère

Si la circonférence plane n’a que deux lignes de force ; N.-S. et E.-O., se coupant à angle droit, par contre la sphère possède un rayonnement vibratoire beaucoup plus complexe.

Elle a deux méridiens, l’un électrique, l’autre magnétique, et un équateur electro-magnétique.
Chacun de ces cercles fictifs, radio-actifs, enregistre toutes les vibrations du spectre visible et invisible, ces deux méridiens séparant les ondes électriques des ondes magnétiques, tandis que l’équateur vibre sur le faisceau complet électromagnétique.

Réfraction angulaire

Même un livre renferme un réseau de vibrations : 

• à toutes les pages fusent des ondes à des fréquences différentes ;
• toute la gamme du spectre visible et invisible y est représentée, car c’est la réfraction angulaire qui crée la vibration.

Les Egyptiens connaissaient parfaitement le pouvoir émetteur :

  • Leurs fresques sont composées de dessins dont les angles sont si rigoureusement calculés qu’elles rayonnent, a volonté, des ondes bénéfiques ou maléfiques suivant l’usage auquel elles étaient destinées.
  • Leurs hiéroglyphes ont le même pouvoir 

La civilisation pharaonique descendait directement des Atlantes, qui possédait les secrets les plus prodigieux, secrets qui donnaient à l’homme pouvoir sur la matière, et cela, non pas comme en notre XXe siècle, au moyen de centaines de millions de volts, exigeant des capitaux énormes et le concours de nombreux ingénieurs travaillant en équipe, mais simplement en mettant en jeu les forces invisibles et naturelles.

Pour produire de l’électricité, l’homme a bouleversé des paysages grandioses, élevé des barrages, créé des lacs artificiels, construit des centrales hydrauliques et thermiques géantes, encerclé enfin la terre d’une véritable toile d’araignée de fils, alors que l’énergie électro-magnétique est à sa disposition à l’état naturel dans l’éther : il suffit de la capter. 

Equerre

Tous les artisans qui travaillent le bois se servent d’une équerre, mais ils ignorent qu’ils ont la, entre les mains, un émetteur d’onde dont la vibration est de l’ordre des rayons gamma.

• L’équerre forme un angle de 90°, or lorsque vous tracez deux lignes perpendiculaires ayant un point commun, vous obtenez la vibration la plus courte et la plus puissante de l’univers : le vert négatif (V- );
• La forme qui engendre la vibration et l’émission fuse toujours par la ligne horizontale de l’angle de 90° ;
• En cas de modification à la ligne verticale de l’équerre en la déportant soit a droite, soit a gauche, on obtient des angles différents qui ne sont plus de 90°. Ce sont des angles obtus ou aigus, la vibration change également et il est possible, de 0° a 180° de détecter toute des vibrations du spectre visible et invisible ;
• Chaque angle apporte son énergie vibratoire exactement comme les éléments d’un accumulateur qui, ajoutés les uns aux autres, font monter le voltage. Cette énergie captée peut être considérablement amplifiée en la branchant sur les forces cosmo-magnétiques. 

Arthrose – solutions naturelles

Solutions naturelles

L’arthrose est une maladie très fréquente qui touche près de 10 millions de français, 60% des plus de 65 ans ! c’est loin d’être une maladie bénigne et la 2ème cause d’invalidité en France.

Les traitements médicamenteux, antalgiques et anti-inflammatoires soulagent temporairement la douleur mais n’ont aucune action sur la progression de la maladie. De plus, ils présentent des effets indésirables parfois graves qui limitent leur utilisation au long cours.

Il existe de nombreux traitements naturels capables de soulager les douleurs et de freiner l’évolution de la maladie, sans les inconvénients des médicaments classiques.

Ce n’est pas une simple usure des cartilages

L’arthrose est la maladie rhumatismale la plus fréquente. Elle se caractérise par une usure anormale du cartilage articulaire et de l’ensemble de l’articulation.

C’est une maladie inflammatoire articulaire et c’est cette inflammation chronique qui détruit progressivement le cartilage ainsi que toutes les structures de l’articulation.

L’arthrose n’est pas seulement une maladie handicapante du fait des douleurs, des raideurs et des déformations articulaires plus ou moins prononcées qu’elle entraîne. C’est aussi une maladie MORTELLE : en effet, le taux de mortalité des personnes atteintes d’arthrose est supérieur de 55% à celui des personnes non arthrosiques, notamment parce qu’elles ont plus de risques que les autres de souffrir de problèmes cardiovasculaires.

Le diagnostic de l’arthrose est avant tout clinique : douleur et raideur sont les signes principaux. Les articulations les plus fréquemment atteintes sont celles du genou, de la hanche et de la colonne vertébrale ; mais toutes les articulations peuvent être concernées. L’arthrose des doigts est très fréquente, surtout chez la femme.

La douleur, qui amène à consulter, est de type mécanique : déclenchée et aggravée par le mouvement, elle diminue ou disparaît lorsque l’articulation est au repos. Moins importante le matin, elle augmente dans la journée pour devenir maximale le soir.

A un stade plus tardif apparaissent des déformations articulaires. Une radiographie standard est suffisante pour confirmer le diagnostic : diminution de l’épaisseur du cartilage, rétrécissement de l’espace entre les deux extrémités osseuses… Il n’y a pas de lien direct entre l’importance des signes radiologiques et les symptômes ressentis.

L’Arthrose n’est pas liée au vieillissement

Les premiers signes débutent généralement à partir de 40-50 ans, mais la maladie a en réalité commencé bien plus tôt. Alors que seulement 3% de la population de moins de 45 ans sont touchés, 60% des plus de 65 ans et 80% des plus de 80 ans sont atteints par l’arthrose d’une ou plusieurs articulations.

Les mécanismes de l’arthrose

Dans l’arthrose, le cartilage est progressivement détruit du fait d’une inflammation chronique des chondrocytes. Cette inflammation crée un déséquilibre entre les mécanismes de dégradation de la matrice cartilagineuse et ceux qui tentent de la réparer. Quand les mécanismes de destruction l’emportent, l’épaisseur du cartilage diminue et l’articulation s’altèrent définitivement. Le cartilage étant en quelque sorte le pneu de l’articulation, quand il n’y en a plus, vous roulez sur les jantes, os contre os !

  • L’apparition de l’arthrose est liée à une surexcitation des chondrocytes, devenus plus sensibles sous l’effet de l’inflammation ;
  • L’altération de l’os, juste sous le cartilage pourrait être la cause première, due à une irrigation sanguine insuffisante par dysfonctionnement du réseau capillaire sanguin. La baisse des apports en nutriments aux cellules osseuses entraînerait secondairement les lésions cartilagineuses.

Facteurs de risques :

• Maladie d’un certain mode de vie ;
• Fréquence en cas d’obésite, de surcharge pondérale : le tissu adipeux (graisse) produit des composés pro-inflammatoires nocifs pour les articulations ;
• Manque d’activité physique : il diminue le tonus musculaire, réduit l’apport sanguin aux muscles et provoque une mauvaise oxygénation du cartilage ;
• Alimentation pauvre en fruits et légumes, riche en acide gras Trans et déséquilibrée en omégas-6, favorisant un état inflammatoire propice au développement de l’arthrose.

Antalgique et anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) déconseillés

• Paracétamol : Ce médicament, en cas de surdosage, provoque de graves lésions hépatiques (première cause de greffe du foie)
• Risque d’Anti-Inflammatoire non stéroïdien (AINS) : ulcères digestifs, hémorragies, insuffisance rénale, insuffisance cardiaque – à long terme : dégradation du cartilage
• Injection intra-articulaire de corticoïdes (cortisone) – viscosupplémentation (injection d’acide hyaluronique dans l’articulation) : soulagement pour une durée variable.

Alimentation saine

• Fruits, légumes apportant minéraux, vitamines, antioxydants – contre l’acidose chronique favorisant l’arthrose
• Culture biologique, évitant 62000 tonnes de pesticides par an
• Acides gras polyinsaturés riche en oméga-3 : huile de colza, graines de lin, oléagineux (noix, noisettes…), poissons gras (sardines, maquereaux)
• Eviter les gros poissons (concentration de métaux lourds – saumon, thon)
Sans Gluten – Sans Lait

• Le gluten entretient un état inflammatoire chronique
• le blé moderne (génétiquement modifié, enrichi en gluten) accroît la perméabilité intestinale (hormone zonuline)
• Lait de vache mal digéré : la caséine irritante pour la muqueuse intestinale
• Pasteurisation du lait : destruction des enzymes présentes dans le lait (lactase), permettant une bonne digestion du lactose
• HyperPerméabilité intestinale => circulation de molécules nocives dans l’organime

Activité physique régulière
• Oxygénation des tissus
•  Action anti-inflammatoire
• 15 à 30 minutes – 3 fois par semaine
• exercices d’amplitude
• exercices de renforcement
• étirements

Contre l’excès de poids

• Alimentation saine
• Activité physique régulière


Arrêter de fumer

• Stress oxydant : augmentation massive de la production de radicaux libre
• Etat inflammatoire général de l’organisme

Vitamines D

• Eviter la carence en vitamine D : puissants effets anti-inflammatoires
• Exposition suffisante de la peau au soleil
• Apport de 1000 UI par jour

Compléments alimentaires

• Anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente (AASAL) : action sur le long terme
• Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : accélération de la progression de l’arthrose

Chondroîtine

• Composant des protéoglycanes : favorise la synthèse par les chondrocytes – inhibe l’élastase (enzyme dégradant le cartilage) + protège les artères
• sulfate de chondroîtine : 1200 mg par jour
• Celecoxib (anti-inflammatoire de référence) : 200 mg par jour
• effet : 4-8 semaines

Glucosamine

• Autre composant des protéoglycanes : favorise l’assimilation du soufre, nécessaire à la fabrication, réparation du cartilage – améliore la qualité du liquide synovial
• 1500 mg par jour – effet 2-8 semaines

Insaponifiables d’Avocat et Soja 

• Substances extraites de l’avocat et du soja (fractions insaponifiables de leurs huiles) : améliore la fonction des articulations, diminue la douleur et la consommation d’anti-inflammatoires
• Piasclédine 300 : 1 gellule par jour au milieu d’un repas

Plantes anti-inflammatoires

• Griffe du diable (Harpagophytum Procumbens) : principes actifs harpagoside, harpagide, procumboside, procumbide
• 2-4 g par jour (extrait sec) – 20-40 gouttes 3 fois par jour teinture-mère => effet 6-8 semaines
• Boswellia (Boswellia Serrata) : acide boswelliques => bloque la synthèse des leucotriènes (inflammatoire), améliore la circulation sanguine dans les articulations, tissus…
• 300-500 mg extrait standardisé – 3 fois par jour => effet 2-4 semaines

Curcuma (curcuma longa) – nombreux antioxydants : curcuminoïdes (curcumines, trumérones) – manganèse cofacteur de plusieurs enzymes, prévention des radicaux libres
• associé à un corps gras et à du poivre (augmente son absorption intestinale)
• 1,5 – 3 g par jour – 60 à 200 mg de curcuminoïdes

Gingembre (zingiber officinale) : composés antioxydants, riche en cuivre, en manganèse
• synergie avec l’ail, l’oignon
• 1-2 g gingembre en poudre – 10 g gingembre frais par jour => effet 6-8 semaines

Cassis (Ribes Nigrum) : 5-10 g feuilles dans eau bouillante – gélules poudre 1,5 g par jour
• Macération glycérinée
• Teinture-mère : 100 à 200 gouttes par jour
• Extrait fluide
• synergie harpagophytum + ribes nigrum

• Pin Maritime (pinus pinaster) : source d’oligoproantrhocyanidines(OPC)-substances flavonoïdes dotées de puissantes propriétés antioxydantes
• OPC, affinité avec collagène, protéine, qui forme l’essentiel des tissus conjonctifs (peau, tendons, ligaments, cartilages, paroi interne vaisseaux sanguins)
• Pycnogénol : 100-200 mg par jour

Piment de Cayenne (capsicum frutescens) : lotion à base de capsaïcine – 3-4 fois par jour ou onguent 0,025-0,075% de capsaïcine sur les parties atteintes => effet 1-2 semaines


Aliments « Vivants » riches en Vitamines et Minéraux

LES VITAMINES

1000_herbs-3809512_1920 Silviarita - PixabayVitamine A
ou antixérophtalmique (liposoluble)

La vitamine A se rencontre (sous forme généralement de provitamine A ou Carotène) dans la plupart des plantes et légumes verts et de nombreux fruits, notamment les carottes, l’ail, l’oignon, les tomates les feuilles d’épinard, de pêcher, de mûrier, de marronnier, la banane, les navets, l’ananas, les céréales, les groseilles, les framboises, les mûres l’abricot, le citron, l’oranger, le cynorrhodon ou églantier, les fruits oléagineux (et les huiles végétales).

Elle est également abondante dans les germes de blé, le jaune d’œuf, le lait entier, la crème, le beurre, le foie des poissons (huile de foie de morue)…

Le complexe vitaminique B

  • Vitamine B1, ou anti-béribérique, ou aneurine, ou thiamine (hydrosoluble)
    Elle est abondante dans l’enveloppe des grains (blé, riz…) et d’autres végétaux : noix, légumineuses, arachides, la plupart des légumes et des fruits, les levures. On la retrouve dans le pain dans le riz tel que le consomment les Extrême-Orientaux.
    En revanche, le pain blanc et le riz glacé en sont presqu’entièrement dépourvus.La cuticule du riz contient environ 2 mg-2,5 mg de vitamine B1 pour 100 g, les germes de blé, d’orge, de seigle en contiennent de 1 à 2 mg pour 100 g, le soja de 0,3 à 1,5 mg, la noix environ 0,5 mg, le foie 0,5 à 1,3 mg, le jaune d’œuf 0,3 mg.
    Aliments riches en vitamine B1, (Dr Creff, 1980) en milligrammes pour cent grammes :
    Farine de blé 0,36-0,5 — Riz : grain entier : 0,5 ; grain poli : 0,03 ; pellicule : 2,3 — Pomme de terre : 0,08-0,10 — Pois : 0,36 — Autres légumes : 0,4-0,6 — Fruits : pommes, poires, prunes, abricots, pêches, bananes : 0,01-0,15 — Levure : extrait : 2,5-10 ; levure sèche : 1-2 — Bœuf jusqu’à 0,6 — Agneau : 0,1-0,2 —Porc : jusqu’à 1 — Volaille : 0,1 — Lait : de femme, en moyenne 0,02 ; de vache, en moyenne 0,04 ; de chèvre, en moyenne 0,04 — Jaune d’œuf : 0,3-0,5.
  • Vitamine B2, ou riboflavine (hydrosoluble)
    On la trouve dans les mêmes aliments que la vitamine B1 : levures, germes de céréales, feuilles de végétaux, certains fruits (abricots), le lait, le jaune d’œuf, le foie, le pollen…Les levures contiennent 2,5 à 3 mg pour 100 g, les germes de céréales de 0,5 à 1,5 mg, le jaune d’œuf environ 0,25 mg, le lait de 0,1 à 0,25 mg. Vitamine B2 est moins sensible à la chaleur que la vitamine B1.
  • Vitamine B3, ou vitamine PP, ou anti-pellagreuse, ou amide nicotinique (hydrosoluble)
    On rencontre dans le germe de blé (Germalyne), les levures, l’enveloppe du blé et du riz, dans de nombreux légumes et fruits frais, le pollen…
    Les levures en contiennent de 50 à 100 mg pour 100 g de produit sec, le foie de bœuf et de porc de 10 à 25 mg pour 100 g, la pomme de terre 1 mg, le soja 5 mg.
  • Vitamine B5, ou acide pantothénique (hydrosoluble).Très répandue dans le règne végétal et animal, sa carence n’est pas à craindre. On la retrouve dans les levures, le jaune d’œuf, de nombreux végétaux, la gelée royale…La levure en contient 20 mg pour 100 g, le jaune d’œuf 7 mg pour 100 g, le son 2,25 mg, le chou près de 1 mg.
  • Vitamine B6, ou pyridoxine, ou adermine (hydrosoluble)
    On la trouve dans les végétaux verts, l’enveloppe de certaines graines, le soja, la pomme de terre, les levures, le jaune d’œuf, le pollen…Les levures en contiennent 4 à 10 mg pour 100 g à l’état sec, le jaune d’œuf 18 mg 7 pour 100 g, le foie de bœuf environ 2 mg, le soja de 1 à 9 mg.Aliments riches en vitamine B6 (Dr Creff, 1980), en milligrammes pour cent grammes :
    Levure : de bière 4-8 ; sèche : 4-10 — Céréales : blé riz (grain : 0,3-0,6 ; maïs, orge, avoine (grain) : 0,7-4 ; blé, maïs (germe) : 1-5 — Farine de blé : 0,4-0,7 — Légumes : choux, pomme de terre, pois, salades, haricots, épinards : 0,1-0,5 — Fruits : oranges, poires, bananes : 0,1-0,5 — Foie : mouton, veau : 1-2,5 — Muscles : mouton, bœuf, veau : 0,3-0,7 ; poule, jambon : 2,5 — Jaune d’œuf : 0,18 — Lait : de femme, en moyenne 0,01 ; de vache : 0,05-0,3
  • Vitamine B8, ou vitamine H, ou biotine (hydrosoluble)
    On la trouve dans de nombreux végétaux : levures, arachides, choux, champignons, pois, carottes, tomates, épinards…
  • Vitamine B9, ou acide folique (hydrosoluble)1000_cocktail-3408834_1920 RitaE - Pixabay
    Teneurs en folates de certains aliments, en µg pour 100 g (Info médic, 1984) :
    — Soja (sec) : 220 — Asperges : 110 — Lentilles, fenouil : 100 — Epinards : 75 — Choux : 50 — Persil : 40 — Bettes : 30 — Haricots verts : 28 — Petits pois : 25 — Choux-fleurs : 22 — Betteraves rouges, laitues : 20 — Oignons : 10 — Carottes, tomates : 8 — Pommes de terre : 6.
    — Avocats : 30 — Bananes : 10 — Citrons : 7 — Raisins : 6 — Fraises, oranges : 5 — Ananas, pêches : 4 — Abricots : 3 — Poires, pommes, prunes : 2.
    — Levures : de boulanger : 500 — de bière sèche : 2 400.
    — Lait de vache : 2 — Lait de femme : 1.
    — Œuf entier cru : 5 — Jaune cru : 13 — Blanc cru : 1.
    — Foies : de poulet : 380 — de bœuf : 290 — de porc : 220 — de veau : 50.
    — Viandes : de bœuf et de dinde : 10 — de veau : 3 — de mouton et poulet : 3 — de porc : 2
  • Vitamine B12, ou cyanocobalamine (hydrosoluble)
    Elle est très largement répandue dans la nature. On la trouve dans les levures, certains légumes verts, certaines algues, le germe de blé, le riz complet, le malt, le poisson de mer, les œufs, le lait, le foie des animaux, le «nuoc-mam» cher aux amateurs de cuisine chinoise.

Vitamine C
Ou antiscorbutique, ou acide ascorbique (hydrosoluble)

Cette vitamine existe dans tous les végétaux frais (c’est la vitamine la plus sensible à la cuisson : elle diminue de plus de 50 % dans les légumes cuits à l’eau, le vieillissement obtient des effets analogues.

On la trouve particulièrement dans le chou, les tomates, le persil, le cerfeuil, l’estragon, l’oignon, les salades, le radis, le poivron, le citron, l’orange, le pamplemousse, les fruits acides, également, les châtaignes (dont 100 g contiennent 50 mg de vitamine C, c’est-à-dire autant de citron), le fruit de l’églantier, le pollen…

Elle est absente des légumineuses sèches (haricots, lentilles, fèves…), des amandes, noix, noisettes, des céréales. Elle apparait toutefois lors de la germination des graines et les Extrême-Orientaux utilisent cette propriété en faisant une large consommation de haricots, pois et soja germés.

Pour 100 g, l’églantier contient 400 à 1 500 mg (1,50 g) de vitamine C, le cassis 100 à 400 mg, l’orange, le pamplemousse, le cresson de 50 à 100 mg, le citron, la châtaigne environ 50 mg, l’épinard de 40 à 80 mg, le chou de 30 à 100 mg, le pomme de terre 10 mg.
1000_eating-405521_1920 Robert_Karkowski - PixabayTeneur de quelques végétaux en vitamine C, en mg pour cent gr. de partie comestible (Dr Creff, 1980) — Persil : 200 — Cassis frais : 180 — Navet cru : 139 — Oseille : 124 — Poivron vert cru : 120 — Estragon : 120 — Chou vert cru : 120 — Fenouil : 100 — Piment : 100 — Cresson cru : 87 — Chou de Bruxelles cru : 80 — Chou rouge cru : 70 — Citron frais : 65 — Fraise fraîche : 60 — Orange fraîche : 60 — Chou-fleur cru : 60 — Cerfeuil : 60 — Epinard cru : 50 — Mâche : 50

Vitamine C2, ou vitamine P
(hydrosoluble)

Elle englobe des corps très divers et nombreux (rutine, citrine, catéchine…), contenus dans certains végétaux, le poivron, le paprika, le sarrasin, la myrtille et notamment les agrumes : orange, citron, pamplemousse.

Vitamine D
ou antirachitique (liposoluble)

100 g d’huile de foie de morue contiennent environ 2 mg de vitamine D, 100 g d’huile de flétan de 0,5 à 10 mg, 100 g de beurre 2 millièmes à 2 centièmes de mg.

Vitamine E
ou tocophérol (liposoluble)

On trouve la vitamine E dans les céréales et surtout dans leur germe (germe de blé…), les huiles végétales, les légumes (salades, cresson, épinards, persil, pois…), le pollen.

La salade verte contient environ 4 mg de vitamine E pour 100 g, le germe de blé 20 mg pour 100 g, l’huile de germe de blé 150 à 500 mg pour 100 g.

Vitamine F
(liposoluble)

L’acide linoléique, l’acide linoléique et l’acide arachidonique entrent dans la composition de certaines huiles végétales (huiles vierges, extraites à froid ; de tournesol, de noix, de noisettes, de colza, d’oeillette, de lin…).

Vitamine K
ou anti-hémorragique (liposoluble)

Il existe une vitamine K dans les végétaux verts (elle fut isolée en 1939 par Karer dans la luzerne) et une vitamine K qui se forme à partir des farines de poisson putréfiées.

SELS MINERAUX, METAUX, OLIGO-ELEMENTS, CATALYSEURS

L’ARSENIC est un tonique et un reconstituant (stimulant de l’appétit, active les échanges nutritifs). Il facilite la respiration et s’avère bienfaisant dans certaines dermatoses.
Il existe dans le germe de blé, le riz, l’ail, le chou, les épinards, le navet, la carotte, la pomme de terre, la pomme et dans nombre d’autres végétaux.

LE BROME est un sédatif du système nerveux. Son utilité est réelle dans les cas d’insomnies.
On le trouve dans la pomme, le raisin, la fraise, le melon, l’ail, l’asperge, la carotte, le céleri, le chou, l’oignon, le poireau, le radis, la tomate.

LE CALCIUM est connu de tous pour son importance dans la constitution et l’entretien des os.
On rencontre le calcium dans de nombreux végétaux : blé, avoine, noix, noisette, amande, carotte, chou, épinard, céleri, pomme de terre, oignon, navet, et aussi dans le lait, les fromages, ces sources incomparables, ainsi que le pollen.

LE CUIVRE, 0,0004 % dans l’organisme, est un élément essentiel en biologie animale et végétale.
On le trouve dans les amandes, noix, noisettes, le blé, la betterave, l’oignon, le navet, les épinards, les poireaux, la cerise, la pomme, l’orange, le raisin, le pollen.

LE FER est surtout connu comme anti-anémique.
Il existe dans de nombreux fruits, l’amande, la noisette, le blé, l’avoine, le seigle, la carotte, l’épinard, l’oignon, le cresson, le chou, la châtaigne, le persil les légumineuses, le cacao, le pollen, certains abats…

LE FLUOR, isolé en 1886 par le pharmacien H ; Moissan, prix Nobel, a fait parler de lui pour l’entretien de l’émail dentaire. Son utilité est réelle pour les os (il joue, avec le phosphore, un rôle important dans le métabolisme du calcium) et les tendons.

1000_cornucopia-1789664_Jill Wellington_PixabayL’IODE a de nombreuses indications thérapeutiques. Anti-scléreux (protecteur vasculaire, surtout des gros vaisseaux qu’il assouplit), hypotenseur, antitoxique, dépuratif, il est indispensable au bon fonctionnement de la thyroïde et devrait être «le pain quotidien» des vieillards.
Les algues en sont richement pourvues et aussi l’ail, l’oignon, le cresson, les épinards, le chou, la carotte, le poireau, le navet, la tomate, la poire, le raisin.

LE MAGNESIUM, auquel s’attache le nom du Pr Pierre Delbet pour les innombrables travaux que cet auteur a fait paraître à son sujet, est un élément plastique et catalytique à la fois. Il est un facteur cellulaire, un équilibrant psychique et du système vago-sympathique, un draineur hépatique (augmente la sécrétion biliaire), un antiseptique, par voie interne et externe.
On trouve le magnésium dans le blé, l’avoine, l’orge, le maïs, les dattes, les épinards, la pomme de terre, la betterave, le pollen et dans de nombreux végétaux et fruits. Il représente environ 2,4 % de la masse terrestre.

LE MANGANESE, malgré sa faible présence : 0,0001 % dans l’organisme, est un élément capital pour notre économie.
On le trouve dans diverses céréales, le cresson, le chou, le céleri, la carotte, l’oignon, le pissenlit, la pomme de terre, le pollen…

LE NICKEL stimule les fonctions pancréatiques et se trouve donc indiqué dans le diabète.
On le rencontre dans la carotte, le cresson, le chou, l’épinard, le haricot, l’oignon, la tomate, le raisin…

LE PHOSPHORE est un élément plastique et dynamique. Il entre dans de nombreuses combinaisons avec les graisses, les sucres, les protides.
De nombreux végétaux en contiennent : céréales, germe de blé, ail, céleri, carotte, oignon, poireau, tomate, amande, noix, raisin. Il existe également dans le pollen.

LE POTASSIUM est un des éléments prédominants du règne végétal, découvert en 1807 par Sir Humphrey Davey.
On le trouve dans de nombreux végétaux, le blé, le riz, la pomme de terre, le raisin, la poire, la banane, la datte, le chou, le haricot, le poireau, la noisette, l’amande, le pollen.

LA SILICE joue un rôle important dans les domaines osseux, vasculaire, nerveux, respiratoire.
On la trouve dans l’enveloppe des céréales, la peau des fruits, l’ail, l’échalote, la civette, le pollen…

LE SODIUM est un alcalinisant du milieu humoral.
Très répandu dans le règne animal et dans les végétaux (céréales, légumes, fruits), on le trouve sous de multiples combinaisons : chlorures, citrates, iodures, phosphates, bicarbonates.

LE SOUFRE est un élément d’importance capitale pour les os, les dents, phanères, tendons, articulations.
On le rencontre dans de nombreux végétaux : ail, cresson, oignon, radis, radis noir, pomme de terre, datte, amande, dans le pollen…

LE ZINC (selon les auteurs : 0,002 % dans l’organisme, un individu de 70 kg en comporte 1,5 à 2 g), constituant de plusieurs enzymes, joue un rôle important dans le métabolisme.
On le trouve dans le blé, l’orge, la betterave, le chou, l’épinard, la tomate, la pêche, l’orange…

L’ALUMINIUM est, pour le moment, classique en cas d’atonie, comme régulateur du sommeil et dans le retard intellectuel de l’enfant. En réalité, on n’en sait pas grand-chose.

L’ARGENT est bactéricide. On a, depuis longtemps, étudié les propriétés bactéricides de l’eau mise en contact avec ce métal.

LE BORE (0,00002 % dans l’organisme) est certainement intéressant dans l’équilibre phosphoré. Serait favorisant du sommeil.

LE LITHIUM est un équilibrant psychique, indiqué dans les insomnies, la mélancolie, l’anxiété, les obsessions, la psychasthénie, les états dépressifs.

L’OR, enfin, est un anti-infectieux et un anti-inflammatoire bien connu depuis de nombreuses années (A Lumière).

«Cuivre-or-argent» est indiqué dans tous les états infectieux aigus, les affections dégénératives, l’absence de défense organique. Sous certains de ces aspects, il se comporte comme un véritable antibiotique.

«Cuivre-nickel-cobalt» est indiqué comme médication équilibrante endocrinienne, notamment des troubles pancréatiques.

«Manganèse-cobalt» est indiqué dans les cas de dérèglement vago-sympathique, les troubles circulatoires des membres inférieurs (crampes, stases, jambes lourdes, varices, oedèmes, post-phlébitiques), certains ulcères gastriques, les troubles douloureux des règles, la ménopause ; les états neuro-arthritiques, les colites spasmodiques, les précordialgies, les coronarites, les artérites, les déficiences de la mémoire, l’anxiété, le pessimisme habituel.

«Manganèse-cuivre» : le cuivre est un anti-infectieux et un anti-inflammatoire. Le manganèse est un remède de l’arthritisme.

«Manganèse-cuivre-cobalt» sera donné dans les asthénies et les anémies.

«Zinc-cuivre» est le traitement catalytique des dérèglements hypophyso-ovariens et orchitiques.

«Zinc-nickel-cobalt» est indiqué dans les troubles de l’axe hypophyso-pancréatique, et surtout le diabète.

Vie Biogénique selon Edmond Bordeaux-Szekely

Vivre en Harmonie avec l’Univers

Extrait « Vie Biogénique » selon Edmond Bordeaux-Szekely

« Depuis l’apôtre Paul, l’Eglise n’a cessé d’enseigner aux hommes, la haine de leur propre corps. Elle a dénigré une relation harmonieuse avec soi-même pour ne valoriser que la vie intellectuelle en prônant une spiritualité purement cérébrale.

Le bien-être, la santé, l’observation de soi, la connaissance intérieure ont été supprimées pour faire place à une science analytique dont on mesure actuellement les limites et les dangers.

Obsédée par un esprit démoniaque de cupidité et de compétition, notre société dévaste et gaspille follement le capital précieux des ressources naturelles de la planète pour produire une marée sans fin de biens de consommation inutiles, non bio-dégradables et non-recyclables.

Ainsi se développe à une vitesse vertigineuse une pollution sans cesse croissante des sources de la vie sur terre – atmosphère, océans, rivières, lacs, sols, champs, forêts – détruisant à jamais des milliers et des milliers de formes de vie créées il y a des millions d’années.

Dans un très proche futur, l’industrie géante centralisée, cet insatiable monstre, nous aura complètement séparé de la nature qui recouvre notre mère la terre et nous achèvera en immolant nos corps affaiblis, anémiques et malades au sommet d’une montagne de déchets empoisonnés aussi grande que la planète. »

Pour apprendre à réorganiser la vie quotidienne d’une façon nouvelle, créative et intelligente – grâce à laquelle l’homme cesse d’être un orphelin du cosmos pour devenir un atome actif de la vie universelle – la pensée essénienne a sa place auprès des écrits inspirés bouddhiques, hindous, chinois, aztèques ou issus d’autres traditions anciennes.

Toutes, avant d’être déformées par les religions institutionnalisées, affirment que notre corps et l’univers qui nous entoure ne sont pas nos ennemis mais bien de merveilleurs enseignants nous invitant à créer une relation harmonieuse avec tout ce qui vit en nous et autour de nous…

La Loi dont parlent les Esséniens n’est pas une loi religieuse dogmatique et figée, mais l’intuition de vie qui réside en chacun et lui apprend à vivre en harmonie avec l’univers.

Ce n’est qu’en suivant son intuition profonde (et son instinct, qui en est la composante biologique) que l’être humain peut se délivrer des prisons qu’il a lui-même créées par un mode de vie et de pensée dénaturé et déraciné…

Les puissances invisibles qui nous entourent, ces forces de la nature que les Esséniens appelaient « anges », ont exprimé à toutes les époques par la bouche des prophètes et des sages un message d’une grande simplicité :

Cesse d’avoir peur, l’univers ne t’est pas hostile. Tu es environné de puissances d’amour et de félicité qui attendent seulement que tu les acceptes pour te combler de bienfaits ! 

Edmond Bordeaux Szekely

Edmond Bordeaux Szekely, né le 5 mars 1905 à Máramarossziget (aujourd’hui Sighetu Marmației, Roumanie) et décédé en 1979, est un érudit hongrois, un philosophe et un expérimentateur de la vie naturelle.

Biographie

La mère d’Edmond était française de confession catholique et son père était un unitarien hongrois. Les diverses biographies indiquent que Szekely a obtenu son doctorat de philosophie à l’université de Paris, et d’autres indiquent les universités de Vienne et Leipzig. Il a également été professeur de philosophie et de psychologie expérimentale à l’université Babes-Bolyai à Cluj-Napoca et parlait couramment seize langues dont sanskrit, araméen, hébreu, grec et latin, ainsi que plusieurs langues modernes.

De 1923 à 1925, Szekely étant doctorant, il est autorisé à consulter les Archives secrètes du Vatican, où il a accès à des documents apocryphes en araméen. 

Plus tard, dans les années 1950, il a aussi accès aux rouleaux de la mer Morte, ce qui lui permet de traduire quantité d’anciens textes araméens. Ces textes, selon lui, montrent que les Esséniens (dont les premiers Chrétiens) étaient végétariens, et que le végétarisme était également enseigné par Jésus. 

Plus tard, Szekely traduit des parties du Zend Avesta et des documents du Mexique pré-colombien.

En 1928, il fonde, avec le prix Nobel de littérature Romain Rolland, la Société Biogénique Internationale pour promouvoir et répandre ses recherches. Szekely a beaucoup voyagé, à Tahiti, en Afrique, dans les Carpates, en France, en Europe de l’Est. Il réduit ses voyages quand il épouse, en 1939, Deborah Shainman, née en 1922, à Brooklyn (New York) et dont la mère fut vice-présidente de l’association végétarienne de New York. 

En 1940, le couple vient s’établir au Mexique, à Tecate, en Basse-Californie, à quelques kilomètres de la frontière des États-Unis. Ils appellent leur domaine Rancho la Puerta, où ils peuvent explorer et tester leurs idées. Edmond et Deborah ont deux enfants, Sarah Livia et Alexandre. 

Tout en s’occupant de son ranch, Edmond poursuit ses recherches, continue d’écrire, à donner des cours et séminaires partout dans le monde. Passionné par l’enseignement laissé par les Esséniens et il publie maints livres sur ce thème, dont le fameux « Évangile essénien » en quatre volumes.

Dans les années 1970, le couple divorce et Edmond se retire du ranch pour aller vivre au Costa Rica. Edmond se remarie avec Norma Nilsson, son assistante depuis longtemps, et continue à se consacrer à ses recherches et enseignements. Il décède en 1979.

Deborah continue à diriger le Rancho la Puerta aujourd’hui (en 2006). 

De 1984 à 1990, elle met en route la Fondation Inter-Américaine, qui travaille avec les plus démunis en Amérique latine et dans les Caraïbes et elle est la directrice et fondatrice des hôtels Wyndham International.

Norma Nilsson Szekely a assuré la direction de la Société biogénique internationale.

Société biogénique internationale – Credo :

Le credo de la Société biogénique internationale est formulé comme suit :

  • Nous croyons que notre possession la plus précieuse est la vie.
  • Nous croyons que nous devons mobiliser toutes les forces de la vie contre les forces de mort.
  • Nous croyons que la compréhension mutuelle conduit vers la coopération mutuelle ; que cette coopération mutuelle conduit vers la paix ; et que cette paix est la seule manière de survivre pour l’humanité.
  • Nous croyons qu’au lieu de gaspiller, nous devons préserver nos ressources naturelles, qui sont l’héritage de nos enfants.
  • Nous croyons que nous devons éviter la pollution de notre air, eau et sol, les conditions préalables de base de la vie.
  • Nous croyons que nous devons préserver la végétation de notre planète : l’humble herbe qui est venue il y a 50 millions d’années et les arbres majestueux qui sont venus il y a 20 millions d’années, pour préparer notre planète pour l’humanité.
  • Nous croyons que nous devons manger uniquement des nourritures fraîches, naturelles, pures, complètes, sans produits chimiques et traitement artificiel.
  • Nous croyons que nous devons mener une vie simple, naturelle et créatrice, absorbant toutes les sources d’énergie, d’harmonie et de connaissance, en nous et autour de nous.
  • Nous croyons que l’amélioration de la vie et de l’humanité sur notre planète doit commencer par des efforts individuels, car le tout dépend des atomes le composant.
La vie biogénique :

Les aliments sont classifiées par Edmond Bordeaux Szekely en quatre catégories, selon leurs qualités et leur contribution à la santé : 

  • Biogénique : régénérant la vie – graines germées de céréale, noix ; jeunes pousses vertes.
  • Bioactive : soutenant la vie – biologique, légumes naturels, fruit.
  • Biostatique : ralentissant la vie – cuit, nourritures en conserves (mais les légumineuses peuvent être cuisinées après avoir germé).
  • Biocidique : détruisant la vie – nourritures et boissons transformées et irradiées.

Le régime quotidien devrait se composer de 25 % de nourritures biogéniques, de 50 % des nourritures bioactives, et de 25 % biostatique. Aucune nourriture biocidique ne devrait être consommée. 

 La vie biogénique inclut également la méditation, la vie simple, et le respect pour la terre sous toutes ses formes. 

Rancho la Puerta 

En 1940, Edmond et Deborah ont ouvert un « camp », qu’ils ont appelé Rancho la Puerta au Mexique, à Tecate, en Basse-Californie, à une heure de route de San Diego (Californie, États-Unis). Au début, le ranch n’avait qu’une baraque en brique, mais les Szekely ont démarré un jardin biologique (le premier sur la côte ouest), acheté des chèvres, commencé à vendre des fromages, et invité les personnes avec le même état d’esprit à leur rendre visite pour 17,50 $ par semaine. Les invités, qui coupaient le bois, trayaient les chèvres et apportaient leur propre tente, écoutaient les conférences de Szekely sur les règles simples pour acquérir une bonne santé, une longue vie et l’interdépendance de l’esprit, du corps et de l’âme. Szekely était l’un des seuls, à cette époque, à s’opposer aux désherbants, aux pesticides, aux engrais artificiels, à l’utilisation croissante de produits conservateurs alimentaires et à parler des dangers de la cigarette. Il a souligné la menace de la pollution, du besoin crucial qu’a l’homme d’air pur et d’eau pure, a donné des recommandations pour prendre un bain de soleil sûr, et a parlé des dangers du cholestérol et des graisses dans le régime américain. 

Comme leur centre de santé croissait en taille dans les années cinquante et commençait à fonctionner toute l’année, des visiteurs d’une autre sorte furent attirés par la possibilité de perdre du poids grâce au régime végétarien équilibré de Rancho la Puerta. Pauvre en calories, en graisses, en sel et cholestérol, sans sucre blanc ou farine raffinée, il était très en avance sur son temps. Edmond et Deborah commencèrent à chercher et engager des spécialistes en yoga et d’autres pratiques d’exercices corps/esprit, ajoutant un aspect « forme physique » à leurs offres d’activités.

Vaincre la Mort

Extrait « La Vie des Maîtres » de Baird T. Spalding

 » Quand chacun connaît la Vérité et l’interprète correctement, n’est-il pas évident que toutes les formes proviennent de la même source ? Ne sommes nous pas liés indissolublement à Dieu, substance universelle de la pensée ? Ne formons-nous pas tous une grande famille ?
Chaque enfant, chaque homme ne fait-il pas partie de cette famille, quelle que soit sa caste ou sa religion ? Paroles du Siddha

D’après Siddha, le corps humain se construit en partant d’une cellule individuelle comme les corps des plantes et des animaux que nous aimons appeler frères plus jeunes et moins évolués. La cellule individuelle est l’unité microscopique du corps.

Par un processus répété de croissance et de subdivision, l’infime noyau d’une cellule unique finit par devenir un être humain complet composé d’innombrables millions de cellules. Celles-ci se spécialisent en vue de différentes fonctions, mais conservent certaines caractéristiques essentielles de la cellule originelle. On peut considérer cette dernière comme la porteuse du flambeau de la vie animale. Elle transmet, de génération en génération, la flamme latente de Dieu, la vitalité de toute créature vivante. La lignée de ses ancêtres est ininterrompue et remonte au temps de l’apparition de la vie sur notre planète.

La cellule originelle est douée d’une jeunesse éternelle, mais qu’en est-il des cellules groupées sous forme de corps ?

La jeunesse éternelle, flamme latente de la vie, est l’une des caractéristiques de la cellule originelle. Au cours de leurs multiples divisions, les cellules du corps ont retenu cette caractéristique. Mais le corps ne fonctionne comme gardien de la cellule individuelle que durant le court espace de la vie telle que vous la concevez actuellement.

Par révélation, les plus anciens éducateurs ont perçu la vérité sur l’unité fondamentale des réactions vitales dans les règnes animal et végétal.

Sous l’arbre géant banian, les stades du processus vital sont identiques. Les feuilles et bourgeons aux extrémités du plus vieux des banians sont aussi jeunes que la graine d’où ce géant s’élança vers la vie.

Puisque leurs réactions vitales sont les mêmes, l’homme peut certainement bénéficier de l’expérience de la plante. De même que les feuilles et bourgeons du banian sont aussi jeunes que la cellule originelle de l’arbre, de même les groupes de cellules formant le corps de l’homme ne sont pas
appelés à mourir par perte graduelle de vitalité.

À l’instar de l’ovule ou cellule originelle, ils peuvent rester jeunes sans jamais se faner.

En vérité, il n’y a pas de raison pour que le corps ne soit pas aussi jeune et chargé de vitalité que la semence vitale d’où il est issu.

Le banian s’étend toujours, symbolisant la vie éternelle. Il ne meurt qu’accidentellement. Il n’existe aucune loi naturelle de décrépitude, aucun processus de vieillissement susceptible de porter atteinte à la vitalité des cellules du banian. Il en est de même pour la forme divine de l’homme. Il n’existe aucune loi de mort ou de décrépitude pour elle, sauf l’accident. Aucun processus inévitable de vieillissement des groupes de cellules humaines n’est susceptible de paralyser graduellement l’individu. La mort n’est donc qu’un accident évitable.

La maladie est avant tout l’absence de santé (en hindou : Santi).

Santi est la douce et joyeuse paix de l’esprit, reflétée dans le corps par la pensée.

L’homme subit généralement la décrépitude sénile, expression qui cache son ignorance des causes, à savoir l’état pathologique de sa pensée et de son corps.

Une attitude mentale appropriée permet d’éviter même les accidents.

Le Siddha dit : On peut préserver le tonus du corps et acquérir les immunités naturelles contre toutes les maladies contagieuses, par exemple contre la peste ou la grippe. Les Siddhas peuvent avaler des microbes sans tomber malades le moins du monde.

Rappelez-vous que la jeunesse est la graine d’amour plantée par Dieu dans la forme divine de l’homme. En vérité, la jeunesse est la divinité dans l’homme, la vie spirituelle, magnifique, la seule vivante, aimante, éternelle.

La vieillesse est anti-spirituelle, laide, mortelle, irréelle. Les pensées decrainte, de douleur, et de chagrin engendrent la laideur appelée vieillesse.

Les pensées de joie, d’amour, et d’idéal engendrent la beauté appelée jeunesse. L’âge n’est qu’une coquille contenant le diamant de la vérité, le joyau de la jeunesse.

Exercez-vous à acquérir une conscience d’enfant
  • Visualisez l’Enfant divin en vous-même.
  • Avant de vous endormir, ayez conscience de posséder en vous un corps de joie spirituelle toujours jeune et beau. Pensez à votre intelligence, vos yeux, votre nez, votre bouche, votre peau, et au corps de l’Enfant divin.  Tout cela est en vous, spirituel et parfait, dès maintenant, dès ce soir. Réaffirmez ce qui précède en le méditant avant de vous endormir paisiblement.
  • Et le matin, en vous levant, suggestionnez-vous à haute voix en vous disant à vous-même : Eh bien, mon cher X…, il y a un alchimiste divin en toi.
  • Une transmutation nocturne se produit par le pouvoir de ces affirmations.

L’Esprit s’épanouit du dedans, sature le corps spirituel, remplit le temple. L’alchimiste intérieur a provoqué la chute des cellules usées et fait apparaître le grain doré de l’épiderme nouveau, perpétuellement jeune et frais.

En vérité, la manifestation de l’amour divin c’est l’éternelle jeunesse. Le divin alchimiste est dans mon temple, fabriquant continuellement de nouvelles cellules, jeunes et magnifiques. L’esprit de jeunesse est dans mon temple dans la forme de mon corps divin, et tout va bien.

Om Santi ! Santi ! Santi ! (Paix, paix, paix !)

  • Apprenez le doux sourire de l’enfant. Un sourire de l’âme est une détente spirituelle. Un vrai sourire possède une grande beauté. C’est le travail artistique de l’immortel Maître intérieur.
  • Il est bon d’affirmer : « J’envoie de bonnes pensées au monde entier. Qu’il soit heureux et béni. »
  • Avant d’aborder le travail du jour, affirmez qu’il y a en vous une forme parfaite, divine. « Je suis maintenant comme je le désire. J’ai quotidiennement la vision de mon être magnifique, au point d’en insuffler l’expression à mon corps.

Je suis un Enfant divin, et Dieu pourvoit à mes besoins maintenant et toujours. »

Apprenez à être vibrant. Affirmez que l’amour infini remplit votre pensée, que sa vie parfaite fait vibrer tout votre corps. Faites que tout soit lumineux et splendide autour de vous. Cultivez l’esprit d’humour. Jouissez des rayons du soleil.

Saint Esprit au travers de Jésus, Marie

Extrait « La Vie des Maîtres » de Baird T. Spalding

La foi nous vient de l’Universel par l’intermédiaire du Christ intérieur déjà né en chacun de nous. Comme une parcelle minuscule, elle entre en nous par
le Christ, notre pensée superconsciente, le siège de la réceptivité en nous.

Alors il faut la transporter sur la montagne, le point le plus élevé en nous, le sommet de la tête, la maintenir là et permettre au Saint-Esprit de descendre.

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, de toute ta pensée.

Tout remettre à Dieu, au Saint-Esprit, à l’Esprit vivant dont nous sommes remplis. Le Saint-Esprit se manifeste de bien des façons, souvent par de petites entités qui frappent à la porte et cherchent à entrer. Il faut les accepter, et permettre au Saint-Esprit de s’unir à cet infime grain de foi. Il tournera autour et s’y agrégera, juste comme les particules de glace adhérent au cristal central.

L’ensemble croîtra, morceau par morceau, couche par couche, comme le glaçon.
Puis, la foi s’extériorisera, s’exprimera, jusqu’à se multiplier et ce que l’on appelle : « Dieu qui s’exprime par le Christ en nous ».

Le Christ est né de cette manière. Marie, la mère modèle, perçut l’idéal, le maintint dans sa pensée, puis le conçut dans le sol de son âme. Il y fut maintenu un temps, puis extériorisé en tant qu’Enfant-Christ parfait, Premier-né, Fils
unique de Dieu. Sa mère le nourrit, le protégea, lui donna le meilleur d’elle-même, le veilla, et le chérit jusqu’à son passage de l’enfance à l’adolescence.

C’est ainsi que le Christ vient à nous, d’abord comme un idéal planté dans le terrain de notre âme, dans la région centrale où réside Dieu.

Maintenu ensuite dans la pensée comme idéal parfait, il naît, exprimé comme l’Enfant parfait. Jésus le nouveau-né.

Jésus, le grand Maître employait les pouvoirs que Dieu lui avait donnés. Tout enfant né jadis ou maintenant dans ce monde dispose des mêmes pouvoirs.

Vous êtes des individualités, non des personnalités ni des automates. Vous avez votre libre arbitre.

Jésus & Le Moi Véritable

Extrait « La Vie des Maîtres » de Baird T. Spalding

Les Maîtres de l’Inde ont la faculté de communiquer directement et instantanément les uns avec les autres par transmission de pensée, ou, selon eux, par une force bien plus subtile que l’électricité ou la télégraphie sans fil.

« Le Moi mortel et visible est incapable de faire ces choses. C’est un Moi plus véritable et plus profond, celui que vous appelez Dieu. C’est Dieu en nous, le Dieu omnipotent s’exprimant par nous qui les faisons. Par nous-même, par notre Moi mortel, nous ne pouvons rien faire. Il faut que nous nous débarrassions entièrement de l’extérieur pour laisser parler et agir le moi réel, le «JE SUIS».

En laissant s’épanouir le grand amour de Dieu, en le laissant se répandre à travers soi sur toutes les créatures, nulle ne vous craint, et aucun mal ne peut vous advenir. »

Il y a une similitude frappante entre la vie et la doctrine de Jésus de Nazareth et celles dont ces Maîtres de l’Inde donnent quotidiennement l’exemple.

On considère comme impossible à l’homme de tirer directement son pain quotidien de l’Universel, de triompher de la mort et d’accomplir les mêmes miracles que Jésus durant son incarnation. Les Maîtres de l’Inde passent leur vie à cela.

Tout ce dont ils ont journellement besoin, y compris nourriture, vêtements, et argent, ils le tirent de l’Universel. Ils ont triomphé, de la mort au point que nombre d’entre eux vivent depuis plus de cinq cents ans.

Les divers cultes hindous paraissent dériver de leur doctrine.

Les Maîtres sont en très petit nombre aux Indes. Aussi comprennent-ils que le nombre de leurs
disciples doit forcément être très limité. Mais ils peuvent en toucher un nombre incalculable dans l’invisible. Il semble que la majeure partie de leur travail consiste à se répandre dans l’invisible pour aider toutes les âmes réceptives à leur enseignement.

Jésus de Nazareth, le Christ

Pour l’Occident, on pense qu’il fut envoyé pour remettre les péchés et qu’il symbolise le grand Médiateur entre vous et votre Dieu. On fait appel à Jésus comme intercesseur auprès d’un dieu sévère, parfois coléreux, assis quelque part dans un endroit appelé ciel.  Il ne paraît possible d’atteindre Dieu que par l’intermédiaire de son fils moins austère et plus aimant, l’Être grand et noble que nous appelons tous le Béni.

Pour les Maîtres de l’Inde, le jour du 24 décembre ne rappelle pas seulement la venue au monde de Jésus le Christ, mais il symbolise la naissance du Christ dans chaque conscience humaine. Le jour de Noël signifie la naissance du grand maître et éducateur qui a libéré l’humanité des servitudes et des limitations matérielles.

Cette grande âme vint sur terre pour nous montrer dans sa plénitude le chemin vers le véritable Dieu, omnipotent, omniprésent, omniscient. Il nous fit voir que Dieu est la Bonté entière, la Sagesse entière, la Vérité entière, tout en tout.

Le grand Maître ; dont le 24 décembre rappelle l’anniversaire, fut envoyé pour mieux nous montrer que Dieu ne demeure pas seulement au-dehors, mais au-dedans de nous, qu’il n’est jamais séparé de nous ni d’aucune de ses créations, qu’il est toujours un Dieu juste et aimant, qu’il est en tout, sait tout, connaît tout, et renferme toute vérité.

Nous sommes pleinement convaincus du rôle de ce grand Maître et éducateur. Il est venu vers nous pour mieux nous faire comprendre la vie, ici, sur terre. Il nous a montré que toutes les limitations matérielles viennent de l’homme, et qu’il ne faut jamais les interpréter autrement. Il est venu nous convaincre que son Christ intérieur, par lequel il accomplissait ses oeuvres puissantes, est le même qui vit en vous, en nous, et dans tous les humains. En appliquant sa doctrine, nous pouvons accomplir les mêmes oeuvres que lui, et de plus grandes.

Nous croyons que Jésus est venu nous montrer plus explicitement que Dieu est la grande et unique cause de toutes choses, qu’il est Tout.

Quand un homme a pris contact avec une idée de la Pensée de Dieu, et l’a exprimée par la parole, les autres ne peuvent-ils prendre à nouveau contact avec cette même idée dans l’Universel ?

Pour avoir été touché par une idée et l’avoir exprimée, il ne s’ensuit pas qu’elle devienne sa propriété privée. S’il la prend et la conserve, où trouvera-t-il de la place pour en recevoir d’autres ? Pour recevoir davantage, il faut donner ce qu’on a reçu. Si on le garde, la stagnation suit.

Prenez une roue qui engendre de la force hydraulique, et supposez que tout à coup, de son propre chef, elle retienne l’eau qui la fait tourner. Elle sera aussitôt immobilisée. Il faut que l’eau coule librement à travers la roue pour être utile et créer de l’énergie. Il en va de même pour l’homme.

Au contact des idées de Dieu, il faut qu’il les exprime pour pouvoir en tirer profit. Il doit permettre à chacun d’en faire autant pour croître et se développer comme il le fait lui-même.

Tout vint à Jésus comme une révélation directe de Dieu, comme c’est indubitablement le cas pour nos grands éducateurs. En vérité, toutes choses ne viennent-elles pas de Dieu, et ce qu’un être humain a pu faire, les autres ne peuvent-ils le faire aussi ?

Vous vous convaincrez que Dieu est toujours désireux de se révéler et prêt à le faire, comme il l’a fait pour Jésus et d’autres. Il suffit que nous ayons la volonté de le laisser agir. En toute sincérité, nous avons été créés égaux. Tous les hommes ne font qu’un. Chacun est capable d’accomplir les mêmes oeuvres que Jésus et le fera en son temps. Rien n’est mystérieux dans ces oeuvres.

Le mystère ne réside que dans l’idée matérielle que les hommes s’en font.